La Havane, 13 décembre, (RHC)- L'Assemblée générale des Nations Unies a adopté mardi par 153 voix pour, 10 contre et 23 abstentions, une résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.

Le texte, soumis précédemment au Conseil de sécurité et auquel les États-Unis ont opposé leur véto appelle également à la libération inconditionnelle des otages, ainsi qu'à la poursuite de l'accès humanitaire.

La résolution n’a pas un caractère contraignant mais elle confirme la position de la majorité écrasante des États membres de l’ONU en faveur d'une cessation immédiate du conflit, une demande également formulée par le secrétaire général Antonio Guterres.

Lors de la session d'urgence, deux amendements déposés par l'Autriche et les États-Unis qui faisaient spécifiquement référence au groupe Hamas ont été rejetés.

"L'adoption et la mise en œuvre de la résolution appelant spécifiquement à un cessez-le-feu est la seule garantie pour sauver des civils innocents", a déclaré l'ambassadeur égyptien à l'ONU, Osama Mahmoud Abdelkhalek, lors de la présentation de la résolution.

Le groupe arabe, qui l'a rédigée, reconnaît que les efforts d'une minorité d'États qui s'opposent à l'opinion publique internationale reposent sur l'idée qu'Israël a le droit de se défendre, a-t-il déclaré.

Toutefois, a-t-il ajouté, en tant que puissance occupante, Tel-Aviv ne peut se soustraire à ses obligations en vertu du droit international, en prétendant qu'il y a deux poids, deux mesures dans sa défense.

"Le message puissant de l'Assemblée générale représente un jour historique", a salué l'ambassadeur palestinien à l'ONU Riyad Mansour. "C'est notre devoir collectif de poursuivre sur ce chemin jusqu'à ce que nous puissions voir la fin de cette agression contre notre peuple", a-t-il signalé.

Source : Prensa Latina