Lors d'une conférence de presse tenue jeudi, les Waorani ont prévenu qu'ils resteraient attentifs à ce qui se passerait dans les mois à venir à Yasuni, considéré comme l'un des sites les plus riches en biodiversité de la planète.
La déclaration de la communauté indigène intervient un mois après que le président Daniel Noboa a évoqué la possibilité de prolonger d'un an le délai de cessation de l'exploitation du bloc 43-ITT dans cette région.
Selon le président, l'État a besoin de plus d'un milliard de dollars pour faire face aux bandes criminelles, qui sont classées comme terroristes.
La semaine dernière, les populations indigènes et les défenseurs de l'environnement ont également exprimé leur inquiétude quant à la possibilité d'un moratoire sur la fermeture du champ pétrolifère.
Source : Prensa Latina