La Havane, 19 mars, (RHC)- La police argentine a fait usage lundi de canons à eau, de gaz lacrymogènes et de matraques contre des manifestants dans plusieurs régions du pays contre les mesures d'austérité du gouvernement et pour l'urgence alimentaire.

A l’appel de l’Union des Travailleurs de l’Économie Populaire, du Pôle ouvrier et d’autres organisations, et sous le mot d'ordre "La limite, c'est la faim" des milliers de manifestants sont descendus dans la rue à Buenos Aires.

Des centaines d’autres ont tenté de couper l’accès à la capitale par les ponts de Pueyrredón et de Saavedra.

La chaîne de télévision C5N a rapporté des accrochages entre les agents et les participants aux manifestations.

Au moins trois personnes ont été blessées, selon un bilan initial de médias argentins non confirmé de source officielle, lors de face-à-face tendus et de heurts sporadiques dans la matinée avec les forces de l'ordre en divers points d'accès à Buenos Aires.

Le seul objectif de ce déploiement répressif est d'intimider toute forme de protestation contre les politiques du gouvernement et d'ouvrir la voie à l'attaque contre la majorité. C'est la même chose que ce qui s'est passé lors des rassemblements aux portes du Congrès contre la Loi Omnibus et le décret de nécessité et d'urgence 70/23, a dénoncé le Parti Ouvrier.

Pour sa part, le secrétaire général de la Centrale des Travailleurs  Argentine-Autonome, Hugo Godoy, a affirmé que "la faim est un crime et plus de six millions de personnes en souffrent".

Cette situation est exacerbée par l'attitude du président Javier Milei à l'égard de ceux qui ont le moins. C'est pourquoi nous nous mobilisons dans l'unité, a-t-il déclaré.

Source :  Prensa Latina