La Havane, 8 avril, (RHC)- Les déclarations de la présidente péruvienne, Dina Boluarte, sur l’affaire des montres Rolex a soulevé de nouvelles questions. Non satisfait, le Parquet a décidé de continuer son enquête.

Durant sa comparution vendredi devant la justice, Dina Boluarte a changé sa version initiale. Elle avait dit qu’elle s’était achetée la première Rolex détectée par la presse avec le fruit de son travail.

Vendredi, elle a affirmé que son ami, le gouverneur d’Ayacucho, Wilfredo Oscorima, plusieurs fois accusé de corruption, la lui avait prêtée.

Ni Boluarte ni Oscorima n’ont expliqué comment ce dernier a pu acheter une montre de luxe de 14 mille dollars pour la prêter à son amie.

La veille, l’avocat d’Oscorima a nié, au cours d’une émission de télévision, que son client avait fait cadeau à Boluarte de la Rolex qu’il a achetée le jour de l’anniversaire de la présidente l’année dernière.

Dans sa comparution vendredi, la présidente n’a pas fait référence au bracelet d’or trouvé lors de la perquisition policière chez elle alors qu’elle avait affirmé que c’était un bijou de fantaisie de peu de valeur.

Elle n’a pas non plus fait référence à l’augmentation de son patrimoine ces dernières années et aux dépôts d’origine inconnue de centaines de milliers de dollars sur ses comptes en banque.

Source : Prensa Latina