La Havane, 9 avril, (RHC)- L’avocate internationale Sonia Vera, à la tête de l’équipe de la défense de l’ex-vice-président équatorien, Jorge Glas, a dénoncé lundi un acharnement sans précédent de la part des autorités équatoriennes.

Dans des déclarations au journal mexicain La Jornada, elle a assuré qu’il s’agit de l’affaire la plus grave, emblématique et évidente de persécution judiciaire et politique de sa connaissance.

Elle a nié que son client était un fugitif. Elle a insisté sur la persécution politique dont il fait l’objet en avançant qu’il avait déjà purgé sa peine, qu’il avait donc droit à des mesures de précaution et qu’en plus il bénéficiait d’une probation.

"Ce qu’on ne dit pas est que Jorge s’est rendu deux fois à la justice de l’Équateur. D’abord, lors de son premier procès. Il a été libéré en raison d’une mesure de précaution. Un mois après, la mesure a été rejetée et il s’est de nouveau rendu à la justice. C’est ainsi qu’il a passé cinq ans en prison au bout desquelles il a bénéficié d’une autre mesure. Il est évident que le gouvernement a la décision ferme de l’emprisonner de nouveau", a-t-elle souligné.

Jorge Glas a été transféré ce lundi de sa prison à l’hôpital naval de Guayaquil. L’administration pénitentiaire a évoqué un possible malaise car il  avait refusé de s’alimenter durant les dernières vingt-quatre heures et affirmé qu’il se trouvait dans un état stable.

Sa défense a démenti cette information et assuré qu’il se trouvait dans un état grave.

Source : Prensa Latina