La Havane, 5 août, (RHC)-  Le gouvernement équatorien est tombé dimanche dans une contradiction en ce qui concerne les chiffres sur la violence qui sévit dans le pays andin.

Dans une évaluation de la situation publiée jeudi, la ministre de l’Intérieur, Monica Palencia, a conclu que le mois de juillet avait été le moins violent de l'année, avec une réduction de 27% de la criminalité à l'échelle nationale.

Cependant, un bulletin du secrétariat à la communication de la présidence contredit les déclarations de la ministre Palencia.

Avec un graphique citant comme source la Direction nationale des enquêtes sur les crimes contre la vie (Dinased) de la police, le secrétariat a montré que juillet n'est pas le mois le moins violent depuis le début de l'année, mais le deuxième mois avec le plus grand nombre d'homicides.

Selon les informations présentées, le mois de juillet s'est terminé avec 580 meurtres. En outre, l'image montre que le mois le moins meurtrier de l'année est février, avec 368 victimes.

Entre-temps, le Conseil d'administration législative (CAL) a validé la procédure de destitution demandée contre la ministre de l’Intérieur lundi dernier, en raison de l'insécurité persistante dans le pays.

La législatrice du mouvement Révolution citoyenne Paola Cabezas a présenté la nouvelle demande de mise en accusation de la fonctionnaire, qui fait déjà l'objet d'une demande de procès au Parlement pour manquement à ses devoirs lors de l'attaque de l'ambassade mexicaine à Quito le 5 avril.

Paola Cabezas considère que le Plan Phoenix du gouvernement de Daniel Noboa n'existe pas, "et s'il existe, personne ne le dirige efficacement", a-t-elle dénoncé.

Source : Prensa Latina