Equateur : L’Assemblée Nationale analysera le conflit entre les chefs de l'exécutif

Editado por María Candela
2024-09-19 16:58:24

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Photo: Flickr

La Havane, 19 septembre, (RHC)- L’Assemblée Nationale de l’Equateur analysera mardi prochain l’audit demandé par la vice-présidente Veronica Abad à l’encontre de la ministre du Travail, Ivonne Nuñez et de la ministre des Affaires étrangères, Gabriela Sommerfeld.

"Cette question sera traitée par l'assemblée plénière qui devra prendre une décision en fonction des arguments avancés... Il est temps de prendre une résolution qui, bien sûr, sera publique, a déclaré Henri Kronfle, le président du Parlement.

Mercredi, la vice-présidente Abad a demandé au gouvernement équatorien des explications sur son transfert d'Israël vers la Turquie.

Elle affirme qu'elle n'a jamais demandé à être transférée en Turquie  pour sa sécurité et elle a exigé du ministère des Affaires étrangères de ce pays sud-américain des explications sur les actions pour l'empêcher de faire des déclarations sur l'Équateur et sur le conflit entre Israël et la Palestine.

Le 12 septembre, le gouvernement équatorien a ordonné au ministère du travail d'ouvrir une enquête administrative contre la vice-présidente pour avoir quitté Israël tardivement.

Le ministère des affaires étrangères a déclaré qu'il avait envoyé un mémorandum à l'ambassadeur équatorien à Tel-Aviv indiquant que Veronica Abad devait quitter le pays au plus tard le 1er septembre. Or, elle l'a fait le 9 septembre, selon le ministère.

Avec cette mesure, l'administration publique déterminera si les délits établis dans la loi organique du service public ont été commis ou non.

En fonction des responsabilités constatées, le fonctionnaire faisant l'objet de l'enquête peut être licencié. Toutefois, la loi précise que cette mesure ne s'applique pas au président ou au vice-président.

L'avocat constitutionnel José Chalco a expliqué à la chaîne Ecuavisa que les motifs de révocation d'un vice-président sont les mêmes que pour le président de la République et sont définis dans la Constitution.

"Par destitution après un arrêt de la Cour constitutionnelle (CC), par abandon de poste confirmé par cette cour, par révocation du mandat, démission ou fin du mandat (...) Cela ne peut pas se faire par le biais d'une procédure administrative sommaire", a-t-il expliqué.

Mme Abad a dénoncé à plusieurs reprises le fait que le gouvernement du président Daniel Noboa cherche à la faire taire afin qu'elle n'interfère pas dans sa campagne politique pour les élections générales.

Daniel Noboa a confirmé qu'il se représenterait aux élections, mais il cherche des alternatives pour empêcher Mme Abad d'accéder à la présidence.

Les désaccords entre les deux principales têtes de l'exécutif équatorien ont été évidents dès l'élection du binôme. Quelques jours seulement après avoir pris ses fonctions, Daniel Noboa a envoyé Abad à Tel-Aviv en tant qu'ambassadrice et collaboratrice pour la paix. (Source: Prensa Latina)

 



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