La Havane, 24 septembre, (RHC)- Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exprimé lundi sa profonde préoccupation en raison de l'escalade des tensions entre le Liban et Israël.

Le chef de l'ONU a mis en garde contre le grand nombre de victimes civiles, y compris des enfants et des femmes sur le territoire libanais, ainsi que des milliers de personnes déplacées, dans le cadre de la campagne de bombardement israélienne la plus intense depuis octobre dernier.

Antonio Guterres a exprimé sa profonde inquiétude pour la sécurité des civils des deux côtés de la Ligne bleue, y compris le personnel de l'ONU, alors que le Bureau spécial des Nations Unies pour le Liban et la Force de maintien de la paix des Nations Unies s'efforcent de désamorcer les tensions.

Le texte réitère le besoin urgent d'une désescalade immédiate et appelle à concentrer tous les efforts sur une solution diplomatique.

Lundi, l'ONU a confirmé que sa coordinatrice spéciale pour le Liban, Jeannine Hennis-Plasschaert, s'était rendue en Israël pour discuter de la situation avec des représentants de Tel-Aviv.

Parallèlement, le chef de la mission de paix, Aroldo Lazaro, est en contact avec les parties libanaise et israélienne, soulignant la nécessité urgente de désamorcer la situation.

"Des efforts sont faits pour désamorcer les tensions et arrêter les bombardements", a déclaré à la presse Stéphane Dujarric, porte-parole de M. Guterres.

Il n'y a pas de solution militaire qui rende les deux parties plus sûres, a insisté le porte-parole lors d'un point presse au siège des Nations Unies à New York.

L'ONU a insisté sur la nécessité de laisser "une marge de manœuvre" aux efforts diplomatiques tant que le bien-être des civils des deux côtés de la Ligne bleue reste en jeu. (Source : Prensa Latina)