Dans des déclarations à la presse, Diosdado Cabello a expliqué qu'un groupe de fonctionnaires de l'État de Zulia (nord-ouest) liés au parti Primero Justicia est impliqué dans les plans de conspiration connus sous le nom de «Non à Noël».
Il a indiqué que la dirigeante de l'opposition Maria Corina Machado et Ivan Simonovis, fugitif de la justice vénézuélienne, résidant respectivement en Colombie et aux États-Unis, font partie de ce complot, pour lequel 20 millions d'euros ont été fournis par l'homme d'affaires de Zulia, José Enrique Rincon.
Il a également révélé le nom de 5 magistrats impliqués dans le plan de coup d’État.
Diosdado Cabello a déclaré que le financement de cette opération provenait de groupes terroristes associés au trafic de drogue, dirigés par Corina Machado et bénéficiant du soutien logistique de paramilitaires colombiens dirigés par les anciens présidents Ivan Duque et Alvaro Uribe.
Il a ajouté que, dans le cadre de l'enquête, ils ont appris l'existence d'un lieu où s'entraînaient des groupes paramilitaires colombiens liés aux mêmes personnes que celles qui ont participé à l'opération Gédéon (2020).
Le plan de conspiration est lié aux attaques et au sabotage du système électrique et des compagnies pétrolières du pays au cours des dernières semaines, dénoncés par la vice-présidente exécutive, Delcy Rodríguez.
Lors de son intervention, le ministre de l’Intérieur a montré des armes lourdes de différents calibres de fabrication colombienne et nord-américaine, ainsi qu'un lance-grenades, des grenades et un drone d'observation.
Il a assuré que l'extrême droite fasciste sans scrupules ne pourra pas vaincre le Venezuela et qu'ils continueront à agir pour défendre la révolution bolivarienne, le territoire national et surtout le peuple.
Source : Prensa Latina