La Havane, 22 janvier, (RHC)- La violence qui secoue aujourd'hui la région du Catatumbo, dans le nord-est de la Colombie, a contraint quelque 20 000 personnes à quitter leur foyer et à se réfugier dans d'autres villes du pays et même au Venezuela.

Selon les déclarations du chef d'état-major des opérations de l'armée nationale, le général de brigade Erick Rodriguez, quelque 19 800 personnes se trouvaient mercredi dans des abris ou dans des lieux désignés par les municipalités et le bureau du gouverneur de Norte de Santander.

En raison des affrontements entre l'Armée de libération nationale (ELN) et la Structure 33, un groupe résiduel des défuntes Forces armées révolutionnaires-Armée du peuple, la population civile a été contrainte de se déplacer vers les capitales municipales de Cúcuta, Ocaña et Tibú, principalement.

D'autre part, la Défenseure du Peuple, Irín Marín, a indiqué qu'il n'a pas encore été possible de récupérer les corps des victimes qu’elle estime  entre 80 et 90.

Par ailleurs, plus de 400 hommes de l'armée nationale renforcent les effectifs dans les zones urbaines et rurales de la région, selon le ministre colombien de la Défense, Ivan Velásquez.

Il a assuré que, depuis le début de la crise, les forces de sécurité ont travaillé pour protéger la population confinée et ont intensifié leur présence dans la région.

Source : Prensa Latina