La mort de civils et le manque de médicaments sont dénoncés au Yémen

Editado por Peio Ponce
2015-04-16 13:36:59

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Sanaa, 16 avril (RHC-EFE-Telesur)- Le ministère yéménite de la Santé, contrôlé par le mouvement chiite houthi, a dénoncé la mort de 897 civils depuis le début de l'offensive militaire de la coalition arabe emmenée par l'Arabie Saoudite. Les autorités sanitaires ont signalé que de nombreux hôpitaux sont hors service et elles ont également tiré la sonnette d'alarme sur le manque de médicaments.

Le directeur des Urgences sanitaires, Ali Sariá, a précisé que 597 personnes ont été tuées par les bombardements de Riyad et que les autres civils ont trouvé la mort lors des affrontements entre les Houthis et les forces loyales au président yéménite Abd Rabo Mansour Hadi.

Le haut fonctionnaire yéménite a indiqué que le nombre réel des victimes est probablement supérieur aux chiffres officiels car de nombreux blessés meurent dans des hôpitaux ruraux ou dans des provinces éloignées de la capitale et ces décès ne sont pas toujours signalés par les médecins.

Par ailleurs, l'envoyé spécial de l'Organisation des Nations Unies au Yémen, Jamal Benomar, a présenté sa démission ce jeudi, alors que le pays est plongé dans une grave crise humanitaire.

Dans un communiqué, les Nations Unies ont confirmé la démission du fonctionnaire, qui va être muté à un autre poste. L'ONU n'a pas précisé la date de la nomination de son successeur et elle a assuré qu'elle pèsera de tout son poids pour relancer le processus de paix et la transition politique au Yémen.

Mardi dernier, le Conseil de Sécurité de l'ONU avait adopté une résolution demandant aux Houthis de renoncer au pouvoir mais les membres du mouvement yéménite Ansar Allah ont assuré que cette résolution n'aura aucun effet sur la situation sur le terrain.



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