Paris, 3 mai, (RHC).- L'Assemblée Nationale de France a commencé aujourd'hui l'analyse d'un projet de réforme du code du travail, présenté par le gouvernement et rejeté par la grande majorité des Français qui considèrent qu'il porte atteinte aux droits des travailleurs et qu'il favorise le patronat.
En mars dernier le gouvernement a présenté une nouvelle version du texte de loi qui élimine un plafond pour les indemnisations suite aux licenciements.
Le nouveau texte de la réforme établit que les petites et moyennes entreprises ne pourront pas unilatéralement décider du temps de travail, comme il était prévu dans la première version. Elles auront besoin pour ce faire d'un accord collectif ou continueront d'appliquer le droit actuel.
Cette réforme est très critiquée par les organisations étudiantes et les syndicats, en particulier la CGT et Force Ouvrière. Ils insistent sur le fait que le texte conserve la définition de difficultés économiques qu'une entreprise peut brandir pour procéder à des licenciements massifs, comme des pertes pendant 2 trimestres de suite ou la baisse des ventes durant 4 trimestres.