Miguel Angel Moratinos salue la position du gouvernement espagnol en faveur du dialogue entre l'Espagne, l'Europe et Cuba

Editado por Reynaldo Henquen
2014-01-20 15:16:00

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La Havane, 19 janvier (RHC/CubaSí)- L'ex-ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération, Migue Angel Moratinos, a applaudi le fait que le gouvernement du président Mariano Rajoy ait enfin compris que le dialogue entre l'Espagne, l'Europe et Cuba est la meilleure voie pour bâtir ensembles l'avenir des relations entre ces acteurs.

C'est ce que signale l'ex-chef de la diplomatie espagnole dans un article publié sur son site web miguelangelmoratinos.es, dont se fait l'écho Europa Press, au sujet de l'appui de l'Espagne au début, par l'Union Européenne des négociations sur un accord de coopération avec Cuba.

Miguel Angel Moratinos a impulsé cette initiative quand il était ministre des affaires étrangères afin que cet accord remplace la Position Commune adoptée par l'Union Européenne en 1996 vis-à-vis de Cuba à l'initiative du président du gouvernement espagnol de l'époque José María Aznar.

« Si les nouvelles sont confirmées sur la possibilité que l'Union Européenne puisse approuver un cadre de coopération avec Cuba pour 2015, la Position Commune pourrait toucher à sa fin » souligne Miguel Angel Moratinos au début de son article dans lequel il souligne que ce document est, tout-a-fait exceptionnel dans la politique extérieure européenne.

Il souligne que cette position commune a non seulement démontré son inefficacité mais qu'elle nie l'esprit de dialogue et d'entente qui constitue l'échine dorsale de l'Europe qui entretient des relations avec tous les pays latino-américains.

 

L'ex-chef de la diplomatie espagnole se dit persuadé du fait que le dialogue constructif et non l'isolement est le meilleur instrument pour renforcer les relations bilatérales et multilatérales et pour renforcer aussi les liens historiques, sociaux, culturels entre Cubains et européens.


 

«J'ai toujours été d'avis que l'isolement est le premier pas vers l'indifférence et que l'Espagne et l'Europe ne peuvent ignorer ni les progrès qui ont été faits à Cuba ni la bonne disposition dont ont fait preuve les autorités de ce pays pour le renforcement des relations politiques et de coopération » poursuit l'ex-ministre espagnol des affaires étrangères.

« Je considère que le dialogue politique et institutionnel avec La Havane nous placera dans une meilleure situation pour accompagner les réformes impulsées par les leaders cubains, reconnues aussi par les États-Unis. L'Espagne vit aujourd'hui la nouvelle de construire un cadre de dialogue et de coopération avec Cuba avec la satisfaction de la rencontre et dans l'espoir que l'Europe accélère le dialogue pour approfondir des relations qui n'auraient jamais dû être gelées par le manque de communication » signale enfin l'ex-ministre socialiste.


 



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