Raúl Castro souligne que l'ordre économique international actuel doit être changé pour éliminer la pauvreté

Editado por Reynaldo Henquen
2014-01-30 16:13:29

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La Havane, 30 janvier, (RHC)- Le Président cubain Raúl Castro a réaffirmé que pour éliminer la pauvreté il faut changer l'ordre économique international actuel et renforcer la souveraineté des pays sur leurs ressources naturelles.

Prononçant le discours de clôture du second Sommet de la CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens qui a siégé mardi et mercredi à La Havane, au cours duquel la région a été proclamé « Zone de Paix « , Raúl Castro a transmis aux chefs d'État ou de gouvernement ainsi qu'aux personnalités qui ont assisté à la rencontre la gratitude du gouvernement et du peuple cubains pour leur participation aux débats profonds sur les questions les plus préoccupantes de la région.

Il a ajouté 

« Les documents adoptés à ce sommet ont confirmé l'engagement commun avec les principes qui ont été à l'origine de la fondation de la Celac et la conviction profonde que l'unité, dans la diversité et l'intégration latino-américaine et caribéenne, sont la seule alternative viable pour la région.

Nous avons abouti à d'importantes décisions sur des thèmes transcendantaux, comme la Proclamation d'une Zone de Paix dans la région et les règles et normes pour garantir la coopération au sein de la région et avec d'autres régions se traduise dans des bénéfices concrets pour cette communauté.

Le sommet a insisté sur le fait que l'éradication de la pauvreté est nécessaire pour changer l'actuel ordre économique mondial, fomenter la solidarité et la coopération et pour exiger l'accomplissement des obligations contractées en matière d'aide au développement.

On a mis l'accent sur l'importance de la souveraineté permanente des États sur leurs ressources naturelles et nous nous apprêtons à établir des meilleures voies pour l'exercice de ce droit ».

Après son intervention, Raúl Castro, a remis la présidence pro tempore de la CELAC à la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla à laquelle il a souhaité du succès dans cette tâche.

Dans son discours, la présidente costaricienne a exprimé la fierté et la responsabilité qu'implique pour le gouvernement et le peuple costariciens le fait d'assumer ce mandat avec un grand enthousiasme. Elle a relevé :

« Nous assumons cette charge en sachant que la Celac se trouve dans un processus de développement que nous devons impulser et consolider avec imagination et rétrospection, avec détermination, mais en même temps avec prudence, respect, tolérance, idéaux et pragmatisme aussi.

Le Costa Rica s'engage non seulement à détecter des consensus, mais à les favoriser, à y aboutir moyennant un travail minutieux, inclusif, tolérant et systématique. Le regard tourné toujours vers l'horizon. Cette construction est la responsabilité primaire de nos gouvernements.

La CELAC est une instance ayant une nature étatique. La Celac doit cependant procurer construire le consensus en se nourrissant des apports de la société civile, des institutions académiques, des acteurs productifs et des communautés.

Je reconnais les apports extraordinaires des pays qui nous ont précédé dans l'exercice de la présidence pro tempore, le Chili et Cuba,. À leur cotés, nous avons gagné en capacité et en maturité. Je réitère ce que j'avais dit dans mon intervention devant l'assemblée plénière. Ma conviction que mon successeur en l'exercice de la présidence du Costa Rica aura la même volonté de dialogue ouvert et d'intégration avec l'Amérique Latine et les Caraïbes ».



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