La Havane, 13 déc. (RHC).- Antonio Carricarte, vice-ministre cubain du Commerce extérieur et des Investissements étrangers, a dénoncé ce mardi devant l'OMC, l'Organisation Mondiale du Commerce, le blocus économique, commercial et financier décrété officiellement par Washington contre notre pays en février 1962 comme le principal obstacle pour le développement économique et social.

Devant la session plénière de la 11e conférence ministérielle de l'OMC, le vice-ministre cubain a souligné que cette politique hostile va à l'encontre aussi des échanges économiques, commerciales et financières de Cuba avec le reste du monde.

«Nous exigeons une fois de plus l'élimination de toutes les mesures coercitives unilatérales... que subissent en ce moment les peuples du Venezuela et de Cuba » a-t-il relevé.

Au nom de la délégation cubaine, Antonio Carricarte a souligné que l'ordre économique en place depuis des siècles, est à l'origine de profondes asymétries dans l'économie mondiale, accentuée par une architecture financière contrôlée par une poignée de pays.

« Nous devons relever le défi que pose le développement au milieu d'une crise profonde sur les plans économique, politique et environnemental » a-t-il signalé après avoir dénoncé les maigres opportunités qu'ont les économies en développement pour recevoir et profiter des transferts de technologie et pour acquérir des connaissances, quelque chose de vital pour le développement durable.

Le vice-ministre cubain a d'autre part souligné que le principe du traitement spécial et différencié à l'égard des pays en voie de développement constitue un droit historique qui doit être préservé et qui doit contribuer d'une façon modeste à l'intégration juste de ces économies au flux du commerce international.

«Sur ce point, a-t-il signalé, l'on doit accorder une attention spéciale aux petites économies et vulnérables y compris les pays insulaires. »

Antonio Carricarte a confirmé la solidarité de Cuba avec les pays caribéens, victimes des ouragans et du changement climatique.