La Havane, 12 janvier. (RHC).- Granma, notre principal quotidien, condamne ce vendredi la politique migratoire de Washington à l'égard de Cuba.
Granma souligne que la politique actuelle du gouvernement des États-Unis pose des difficultés pour la concrétisation de l'accord migratoire passé le 12 janvier 2017.
Ces défis, signale Granma risquent d'avoir des conséquences pour la sécurité des deux pays.
L'article de Granma rappelle que l'entrée en vigueur de cet accord, signé il y a un an jour pour jour, a été un pas important pour le progrès des relations bilatérales visant à garantir une migration régulière, sûre et ordonnée.
L'accord a eu un impact immédiat qui s'est traduit par la diminution ostensible des départs illégaux. Sur ce point, Granma cite des chiffres du Département d'État admettant que le flux total de l'immigration en provenance de Cuba s'est réduit de 64% par rapport à l'année fiscale 2016 et que le nombre de migrants irréguliers interceptés en mer a diminué de 71%.
L'article déplore le maintien de la loi de rajustement cubain et la qualifie d'obstacle pour la normalisation des relations migratoires entre les deux pays.
Rappelons que cette loi encourage les départs illégaux car elle accorde aux Cubains un permis de séjour automatique et des facilités d'emploi.
Granma confirme dans son article la préoccupation que le gouvernement cubain a exprimée à maintes reprises à cause des conséquences négatives qu'ont pour les relations entre Cuba et les États-Unis, les décisions unilatérales, sans fondement et à des motivations politiques adoptées par la Maison Blanche en septembre et octobre dernier.