La Havane, 28 août, (RHC).- Après des milliers de réunions dans tout le pays, les paragraphes concernant l'économie figurent parmi ceux qui ont le plus éveillé les débats jusqu'à présent.
Granma, notre principal quotidien, qualifie les assemblées dans les lieux de travail et dans la communauté de mécanisme inédit dans le monde car le peuple assume le rôle d'une grande assemblée constituante.
Sergio Emilio Castillo, professeur de Droit constitutionnel à l'université de Guantanamo, a déclaré à Granma que le projet de Constitution adopté le 22 juillet dernier par l'Assemblée Nationale et débattu à la base jusqu'au 15 novembre prochain, est moderne et structurée tenant compte des questions les plus importantes.
Un grand nombre d'interventions ont eu lieu au sujet des fondements économiques dont le premier article établit que la République de Cuba est régie par le système d'économie basé sur la propriété socialiste de tout le peuple sur les moyens fondamentaux de production, en tant que forme de propriété principale et sur la direction planifiée de l'économie qui considère et qui régule le marché, en fonction des intérêts de la société.
Des intervenants se sont félicités du fait que l'entreprise publique socialiste reste le sujet principal de l'économie nationale. D'autres ont salué la reconnaissance des coopératives comme l'une des principales formes de propriété.
D'autres ont proposé de modifier le paragraphe concernant le travail. Un travailleur d'une coopérative agricole dans la province de Guantanamo a proposé que ce paragraphe dise que le travail doit constituer une obligation plus qu'un devoir car il y a des milliers de gens qui ne travaillent pas.
D'autres personnes se sont prononcées pour l'application par l'État de politiques régulatrices afin d'obtenir un équilibre entre les salaires et les prix.
Sur ce point, il a été question de l'exode du secteur public au secteur privé que provoquent les salaires, un phénomène dont se ressentent des secteurs clés du pays comme l'éducation et le bâtiment.