Brésil : Bolsonaro n'attendait pas une réponse si percutante de Cuba

Editado por Reynaldo Henquen
2018-11-28 14:31:46

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Brasilia, 28 novembre (RHC)- Le médecin brésilien Daniel Sabino, diplômé à Cuba en 2010 a assuré que le président élu du Brésil, Jair Bolsonaro, ne s'attendait jamais à une réponse si percutante de Cuba, après avoir qualifié de très maladroite la façon d'agir de ce politique d'extrême -droite.

Dans des déclarations à l'agence Prensa Latina, le docteur Daniel Sabino a ajouté que la décision honorable de Cuba de ne plus participer , à cause des déclarations insultantes et menaçantes de Bolsonaro, au Programme « Mais Medicos » (Plus de Médecins ) au Brésil génère sans aucun doute un chaos sanitaire dans ce pays sud-américain.

De l'avis du docteur Sabino, Jair Bolsonaro,ancien militaire, s'est laissé entraîner par des drapeaux politiques et idéologiques qui répondent à des intérêts de groupes qui ont toujours lutté, à travers l'histoire, contre la Révolution Cubaine et contre les partis de gauche et qu'il n'a pensé à aucun moment à l'attention médicale du peuple brésilien.

Il a signalé que beaucoup de professionnels brésiliens de la santé s'inscrivent maintenant pour occuper les postes laissés par les Cubains mais qu'au bout d'un an, entre 30 et 40% d'entre eux les abandonneront. Il a rappelé que ce n'est pas la première fois que cela arrive.

Cuba a récemment décidé de ne plus continuer à participer au programme Plus de Médecins suite aux mises en cause et aux déclarations péjoratives du président élu du Brésil sur les professionnels de la santé de notre pays.

Pendant ce temps, les premiers groupes de praticiens qui travaillent au Brésil continuent d'arriver.

Nous avons tendu nos micros à deux d'entre eux:
« Je suis Niurka Matos Peña , de la province de las Tunas. Quand le président Bolsonaro a été élu la première chose qu'il a dite c'est qu'il allait rompre avec le Programme Plus de Médecins. Il est allé jusqu'à dire que nous n'étions pas des médecins mais des militaires infiltrés de la Révolution Cubaine. Nous ne pouvions pas tolérer de telles propos mettant en cause, pas seulement l'existence de la médecine cubaine mais aussi notre professionnalisme et l'humanisme de Cuba ».

La parole à une autre praticienne cubaine rentrée du Brésil, Gretel Leyva :

Je travaillais à Sao Paulo, dans le district de Guaruyá. Je me trouvais dans un district touristique très beau, sur la côte mais nous travaillions dans la face cachée, là où personne ne va, où les médecins brésiliens qui ont de l'argent ne veulent pas travailler. Nous soignions la population pauvre de ces endroits, qui n'avait pas d'argent ne serait que pour payer une consultation et où les personnes mourraient de maladies prévisibles et guérissables ».

 

 



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