La Havane, 11 janvier (RHC)- Les sénateurs d’origine cubaine opposés à tout rapprochement avec La Havane, Marco Rubio et Bob Menendez, ont introduit un recours au Congrès des États-Unis, recours qui cherche à rétablir un programme de vol de cerveaux visant les médecins cubains qui travaillent comme coopérants à l’étranger.
L’idée de ces élus consiste à exiger de l’actuelle administration républicaine la réactivation du polémique Programme de Parole à l’intention des professionnels cubains de la santé, créé par le gouvernement du président Georges Bush et abrogé à la fin du mandat de Barack Obama.
Depuis 2006 jusqu’en 2017, période au cours de laquelle cette politique a été en vigueur, elle a été un encouragement illégal pour que le personnel cubain de la santé qui travaille dans d’autres pays abandonne ses missions et émigre aux États-Unis causant des dommages à la coopération médicale internationale de Cuba et notamment aux pays pauvres du Tiers Monde.
Marco Rubio et Bob Menendez ont également demandé de baisser la qualification de Cuba dans le rapport sur le trafic de personnes que Washington élabore chaque année utilisant comme prétexte les justifications du président brésilien Jair Bolsonaro sur la participation cubaine au programme Mais Medicos, Plus de Médecins, dans son pays.
Les actions anti-cubaines des sénateurs interviennent juste au moment où les résultats d’un nouveau sondage fait par l’Université de la Floride révèlent que la majorité des Cubano-américains de Floride appuie les liens avec leur pays d’origine.