La Havane, 26 janvier (RHC)- Le ministère cubain des Affaires étrangères a émis une déclaration pour appuyer la paix en Colombie et pour se prononcer en faveur de sa défense suite aux difficultés actuelles de ce processus.

Le document rappelle qu’après l’attentat à la voiture piégé le 17 janvier dernier, contre l’Ecole d’Officiers de la Police Générale Francisco de Paula Santander, le président cubain Miguel Díaz-Canel a envoyé un message de condoléances au président colombien Iván Duque et aux proches des victimes.

Ce message a réaffirmé la position des autorités de La Havane de rejeter et de condamner tous les actes, les méthodes et les pratiques terroristes sous toutes leurs formes et manifestations.

Le 18 janvier, Iván Duque a informé publiquement la volonté d’interrompre la Table de Dialogues de Paix entre Bogotá et l’ALN, l’Armée de Libération Nationale et il a réactivé les mandats d’arrêt contre les représentants du groupe rebelle.

La déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères a précisé que ce qui s’impose est l’application du Protocole Établi en Cas de Rupture de la Négociation des Dialogues de Paix qui accorde un délai de 15 jours aux pays garants et aux parties afin de permettre le retour en Colombie des membres de l’ALN.

Le document met l’accent sur le fait que Cuba a tenu ses engagements correspondants en tant qu’un des pays garants et siège alternatif des conversations de paix entre le gouvernement colombien et cette organisation de guérilla à la demande des deux parties.

Depuis lors, la délégation de paix de l’ALN se trouve à La Havane car Iván Duque a décidé d’abord de maintenir la suspension des mandats d’arrêt ce qui a été révoqué le 19 janvier.

Le ministère cubain des Affaires étrangères réitère que notre pays n’a jamais permis l’utilisation de son territoire pour l’organisation d’actes de terrorisme contre aucun pays et il réaffirme sa position historique contre l’extrémisme et contre la guerre avec le droit que lui accorde le fait d’avoir été victime de ce fléau pendant des décennies.

Il relève également la conviction profonde du fait que le peuple colombien mérite la paix et qu’il trouvera les chemins pour y parvenir.