Le président cubain dénonce les dessins de Washington d'imposer une plateforme de restauration capitaliste et néolibérale en Amérique Latine

Editado por Tania Hernández
2019-02-24 16:05:17

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La Havane, 24 février, (RHC).- Le président cubain, Miguel Díaz Canel a fait des déclarations à la presse, après avoir exercé son droit au vote, au référendum de ce dimanche pour ratifier la nouvelle Constitution. Il s'est référé à la situation régionale.

« Nous vivons de moments de menaces de la part de l'Empire. Il y a une tentative d'imposer une plateforme de restauration capitaliste et néolibérale en Amérique Latine. Nous assistons aux pratiques les plus perverses, aux actes les plus grossiers. Ce qui a été vécu hier dans la frontière entre la Colombie et le Venezuela en fait partie. Cette agression vise esentiellement les peuples de l'Amérique Latine, la Révolution bolivarienne, la Révolution sandiniste, la Révolution cubaine, mais aussi l'Amérique Latine et les Caraïbes.

Je pense que la première chose que nos peuples doivent apprendre c'est que nous devons défendre notre identité et que cette guerre ilogique qui est faite, qui est économique, médiatique, est aussi une guerre culturelle. On essaie de briser nos identités. On cherche à ce que les peuples nient leurs idéntités. Ces fractures des identités, cette standardisation de la culture étasunienne, permettent de dominer plus facilement. Je pense que tout ce qui est orchestré à l'heure actuelle contre le Venezuela peut être appliqué dans n'importe quel coin du monde. Une chose qui attire l'attention est le manque de dignité de certains gouvernements qui s'y prêtent. Un groupe de présidents qui se trouvaient à la frontière avec le Venezuela semblaient des clowns. Qu'appuyaient ils ? Leurs pays ont bien plus de problèmes que ceux que traverse le Venezuela. Que faisait le président colombien en train d'encourager la guerre sous prétexte d'une prétendue aide humanitaire? En Colombie durant des années il y a eu un conflit armé, une guerre. Cuba et d'autres pays ont participé à un processus pour y aboutir à la paix. Que faisait le président ?. Il a encore une dette envers le peuple chilien : capturer des criminels de la dictature de Pinochet. Ce sont des choses qui n'ont d'autre explication que le manque de dignité. Que faiait Marco Rubio a la frontière, comme s'il y avait un quartier général depuis lequl il dirigeait ce qui devait se passer au Venezuela.



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