Guantanamo, 6 mai, (RHC).- La présidente du Conseil Mondial de la Paix, Maria Do Socorro Gomes, a souligné ce dimanche à Guantanamo, dans l'est de notre pays, que l'Amérique Latine est au bord d'un abîme de guerre.

Invitée de marque au VIe séminaire international pour la Paix et le démantèlement des bases militaires étrangères, Maria Do Socorro Gomes a exprimé sa préoccupation à cause des menaces d'intervention militaire que font planer les États-Unis sur le Venezuela et la politique de harcèlement et d'usure que l'administration Trump mène contre Cuba et d'autres pays de la région.

Elle a souligné que les sanctions illégales, criminelles et unilatérales que Washington applique pour s'emparer de l'argent du Venezuela constituent un danger pour le continent latino-américain dans son ensemble.

Ce dimanche, les participants à cette rencontre se sont déplacés jusqu'à Santiago de Cuba pour rendre hommage, au cimetière de Santa Ifigenia, à Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine.

Ronald Sánchez, directeur général des communications internationales au ministère vénézuélien des Affaires étrangères a souligné dans des déclarations à Radio Havane Cuba que l'exemple de Fidel encourage les personnes éprises de paix à confirmer leur engagement de lutte.

«Les exemples des bénéfices des politiques appliquées par le gouvernement cubain sont innombrables. Pour ne citer qu'un exemple, nous au Venezuela nous avons l'opération Miracle, le programme d'attention ophtalmologique gratuite, la mission au Cœur du quartier, pour l'attention primaire de santé et des programmes pour le développement de la culture et de l'éducation.

Le peuple cubain a mené ainsi un peu partout dans le monde la joie, le bonheur et l'espoir. Je crois que le principal message de ce séminaire est qu'il y a une route conduisant à la sauvegarde de l'humanité et cette route est le socialisme.»

De son côté, Basé Ismail Salem, palestinien membre du comité international Paix, Justice et Dignité des Peuples, a partagé son émotion de se recueillir devant le monolithe qui abrite les cendres du Commandant en Chef.

«En tant que peuple palestinien, nous sommes très reconnaissants. Nous n'allons jamais oublier que le Commandant Fidel, dans les premiers jours après le triomphe de la Révolution en 1959, a exprimé sa préoccupation pour les réfugiés palestiniens.

Le Commandant Fidel reste aujourd'hui l'une des personnalités les plus importantes du monde. Ici, nous rendons hommage à son legs et nous nous engageons à défendre toujours la Révolution cubaine.

C'est notre devoir de défendre Cuba parce que Cuba mérite de vivre en paix. Elle mérite de préserver tous ses droits et tous les acquis socialistes de cette grande Révolution. »