La Havane, 29 juillet, (RHC).- Le Chef d'État cubain, Miguel Díaz-Canel, a confirmé le soutien de notre pays au Venezuela face aux attaques constantes des États-Unis et de leurs alliés contre la stabilité institutionnelle du gouvernement de Nicolás Maduro.

A la clôture de la 25e édition du Forum de Sao Paulo, ce dimanche à Caracas, le Chef d'État cubain a encouragé les représentants de la gauche mondiale à jouer un rôle de premier plan dans la conjoncture actuelle marquée par l'escalade de l'oligarchie et par les menaces de Washington contre la paix globale.

Dans son discours, Miguel Díaz-Canel a tout d'abord souligné la présence des idées de Simón Bolivar, héros de l'indépendance vénézuélienne et d'autres pays sud-américains et de José Martí, Héros national de Cuba dans la pensée et l'action du Commandant Hugo Chávez et de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine.

«Le Forum de Sao Paulo nous convoque dans un mois de juillet extrêmement difficile et nous voici pour accompagner la résistance héroïque vénézuélienne et exiger la levée du siège brutal qu'on lui impose. Le Venezuela s'avère aujourd'hui la première tranchée de la lutte anti-impérialiste. 

Il nous convoque à condamner le blocus de Cuba et à demander sa levée.

Le Forum nous convoque à soutenir le peuple portoricain dans son esprit de rébellion que plus de cent ans de colonie yankee n'ont pas pu ensevelir.

Il nous unit aussi pour reprouver les actes scandaleux de l'empire nord-américain contre les proches des migrants et en particulier contre leurs enfants, maltraités, abusés dans une sorte de cage parce qu'ils privent les êtres humains de leur dignité et leurs droits les plus élémentaires.

Suite à ces nouvelles provocations et vibrant d'indignations accumulées, le Forum de Sao Paulo a appelé la gauche mondiale à jouer un rôle plus actif dans le scénario politique complexe de l'heure. »

Le Chef d'État a également appelé les mouvements de gauche à maintenir la lutte pour la remise en liberté de l'ex-président brésilien, Luiz Inacio Da Silva, Lula.

«Lula, écroué en prison sous de fausses accusations et suite à toute une série de pièges juridiques scandaleux, nous fournit l'exemple de jusqu'où peuvent arriver les ennemis de la gauche. C'est la plus grande expression de la peur impérialiste et oligarchique de la gauche au pouvoir. Ils ont tout fait pour éviter le retour de Lula à la présidence d'un pays qui seulement avec le PT au pouvoir, a pu distribuer, dans la mesure du possible, l'énorme richesse nationale.

Aujourd'hui, la libération de Lula est aussi l'un des grands défis à relever par les forces de la gauche dans la région.

Les mobilisations ne peuvent pas arrêter. L'un de nos fondateurs reste injustement en prison et il faut mettre fin à cet abus.

Le Forum de Sao Paulo est un legs précieux de nos leaders et un mécanisme viable pour contrecarrer les attaques des forces qui voudraient miner notre alliance très prisée.

N'oublions pas un instant que nous sommes à Caracas assiégée, dans la République bolivarienne du Venezuela, mille fois attaquée et assiégée. Sur les rues de Caracas, des leaders et activistes sociaux des cinq continents ont marché en défense de la Révolution bolivarienne héroïque aux côtés des représentants légitimes du peuple vénézuélien. »

Dans son discours devant les participants à la 25e édition du Forum de Sao Paulo, le Chef d'État cubain a dénoncé le harcèlement dont font l'objet Cuba et le Venezuela. Il a assuré que soutenir et défendre le Venezuela revient à tenir tête à la doctrine Monroe, par laquelle Washington prétend justifier son emprise sur l'Amérique Latine.

«Cuba, a-t-il relevé, ne renoncera ni trahira jamais ses principes ni le Venezuela »