Miguel Díaz-Canel dénonce la responsabilité de Washington dans l’instabilité politique et sociale en Amérique Latine

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2019-12-04 10:02:40

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La Havane, 4 déc. (RHC).- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a dénoncé sur Twitter la responsabilité des États-Unis et des oligarchies réactionnaires en Amérique Latine dans l’instabilité politique et sociale que connaît la région à l’heure actuelle.

Miguel Díaz-Canel a d’autre part souligné que Cuba ne va pas céder aux sanctions, aux menaces et aux calomnies du gouvernement étasunien.

«Nous n’observons pas de sanctions, de menaces ni les calomnies du gouvernement des États-Unis qui aux côtés des oligarchies réactionnaires sont les principaux responsables de la convulsion dangereuse et de l’instabilité dans notre région» a écrit le président cubain.

Miguel Díaz-Canel a ainsi réagi peu après la publication sur les réseaux sociaux d’une déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères condamnant les calomnies lancées contre notre pays au sujet d’une soi-disant responsabilité de La Havane dans les manifestations qui ont lieu un peu partout en Amérique Latine contre les politiques néo-libérales.

La déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères qualifie cette calomnie d’excuse incroyable pour justifier et renforcer le blocus et l’hostilité contre le peuple cubain.

La déclaration souligne que la seule responsabilité de Cuba est celle de l’exemple que donne son peuple dans la défense de sa souveraineté, dans la résistance face aux agressions et dans la pratique de la solidarité et de la coopération avec les nations de l’Amérique Latine et des Caraïbes.

La déclaration souligne que la calomnie proférée par Washington s’avère inutile pour cacher l’échec du système capitaliste, pour protéger des gouvernements chancelants et répressifs, pour cacher les coups parlementaires, judiciaires, policiers et pour agiter le fantôme du socialisme pour faire peur aux peuples.

La déclaration précise que les protestations légitimes et les grandes manifestations populaires qui ont lieu en Amérique Latine, en particulier en Bolivie, au Chili, en Colombie, en Équateur et au Brésil sont engendrées par la pauvreté, par les inégalités croissantes dans la distribution des richesses et par la certitude du fait que les formules néo-libérales aggravent la situation insoutenable de vulnérabilité sociale dans la région.



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