La Havane, 27 janvier (RHC).- Le gouvernement cubain a dénoncé cette fin de semaine les pressions exercées par Washington sur le régime de facto en Bolivie, pour la suspension des relations diplomatiques.
Une déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères souligne que chacun connaît les pressions que l’administration Trump exerce sur certains pays de l’Amérique Latine pour les forcer à se joindre à ses politiques néo-libérales, unilatéralistes, coercitives et décisions à l’encontre du Droit international.
La déclaration rappelle la persécution déclenchée au lendemain du coup d’État contre les praticiens cubains prêtant leurs services dans ce pays sud-américain, le harcèlement des diplomates et les attaques visant à faire avorter la coopération médicale.
Le texte dénonce l’accueil à La Paz des partisans de l’hostilité contre Cuba dont Mauricio Claver-Carone, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, David Hale, sous-secrétaire d’État et une «citoyenne cubaine» dont les agissements contre son pays au service et à la solde de puissances étrangères est bien connue, un fait que la déclaration qualifie d’ingérence dans les affaires intérieures de Cuba et de complicité avec les campagnes hostiles contre notre pays.
«Les autorités putschistes boliviennes ne devraient pas faire retomber sur Cuba la responsabilité pour sa décision de suspendre les relations diplomatiques entre les deux pays » souligne la déclaration qui énumère les actions réalisées par les putschistes boliviens afin de détériorer et entraver les relations bilatérales dont «une campagne farouche de mensonges et de tergiversations contre Cuba avec l’incitation publique à la violence contre les cadres professionnels de la santé»
La déclaration rappelle que de 2006 à 2012, Cuba a assumé toutes les dépenses de la coopération avec la Bolivie pour plus de 200 millions de dollars par an et précise que depuis 2012, le gouvernement bolivien a pu couvrir les frais mais n’a jamais transféré un dollar à Cuba.
La déclaration du ministère cubain des Affaires étrangères souligne que 5 mille 184 jeunes boliviens ont fait gratuitement leur médecine dans notre pays.
Cuba confirme à la fin de la déclaration que sa coopération médicale, non seulement en Bolivie, répond à des principes comme l’altruisme, le dévouement et l’humanisme malgré les restrictions économiques découlant du blocus étasunien.
Source : Prensa Latina.