La Havane, 9 juin, (RHC).- Des organisations de Cubains résidant aux États-Unis ont exprimé leur rejet à l’égard des nouvelles sanctions prises par Washington contre leur pays de naissance.
Le Département d’État a ajouté 7 autres entités cubaines sur la liste des entreprises interdites de faire des affaires avec des sociétés nord-américaines.
Il s’agit des hôtels Marqués de Cárdenas de Montehermoso, Regis et Playa Paraiso, le Centre de plongée Varadero, le Centre international de plongée Gaviota Las Morlas, le delphinarium Cayo Naranjo et l’institution financière FINCIMEX.
Cette dernière véhicule les envois d’argents et les achats en ligne en faveur des familles cubaines.
«Tout Cubain digne qui aime sa Patrie doit dénoncer énergiquement ces dernières mesures annoncées par le gouvernement des États-Unis » a signalé Elena Freyre, présidente de la Fondation pour la Normalisation des Relations États-Unis-Cuba, FORNORM.
Dans des déclarations à l’agence Prensa Latina, Elena Freyre a signalé que l’inclusion de FINCIMEX sur cette liste met en danger les envois d’argent à Cuba.
Elle a considéré ces mesures comme une cruauté et une violation des droits humains, le fait de nier au peuple cubain les moyens de recevoir ce dont il a besoin au moment de la pandémie de Covid-19.
«C’est là une nouvelle preuve du fait que le bien-être de mon peuple n’intéresse pas le gouvernement des États-Unis» a-t-elle souligné.
De son côté, Andrés Gómez, coordonnateur national de la Brigade Antonio Maceo, a signalé que ces nouvelles mesures ont pour but de provoquer des troubles aux Cubains des deux côtés du détroit de Floride.
Il les a qualifié de cruauté extrême au moment d’une grave crise qu’il n’est pas possible de voyager et l’aide aux proches et aux amis dans l’île dépend de l’envoi d’argent.