«Nous travaillons pour le monde»: Miguel Díaz-Canel

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2020-11-12 09:35:39

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Le Dr Roberto Morales et Miguel Díaz-Canel ont conduit ce mercredi la réunion avec les scientifiques impliqués dans la lutte contre le Covid-19.

La Havane, 12 nov. (RHC) Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a mis en exergue ce mercredi la contribution de notre pays à la lutte contre le Covid-19. «Nous ne travaillons pas seulement pour nous-mêmes, nous travaillons aussi pour le monde» a-t-il souligné au cours d’une réunion avec des scientifiques directement impliqués, depuis huit mois, dans la lutte contre l'épidémie.

Le Dr Pedro Mas a abordé les résultats du groupe d’épidémiologie et de modélisation qu’il dirige.

Mis en place suite à l’arrivée du nouveau coronavirus à Cuba, ce groupe rassemble de grands spécialistes. Leur travail a permis d’évaluer, moyennant des modèles mathématiques, l’évolution de la pandémie. Ils ont aussi développé des outils pour la recherche épidémiologique.

Leurs résultats ont été publiés dans des revues scientifiques d’un peu partout dans le monde.

«La gestion du gouvernement en interaction avec les scientifiques a laissé une grande leçon. Cette interaction nous a encouragés à l’incorporation de toute la production scientifique et du talent du capital humain dans un objectif commun: le contrôle de l’épidémie.

C’est un legs que nous avons du Commandant en Chef depuis son plaidoyer de L’Histoire m’acquittera, où il a mis la santé en avant et plus tard, à l’amphithéâtre de l’Académie des Sciences, où il a dit que l’avenir de Cuba devait être nécessairement un avenir d’hommes de sciences ».

Dans un premier moment, la réunion a été consacrée à l'analyse des modèles de pronostic du comportement de la maladie, un point habituel dans ces échanges.

Raúl Guinovart, doyen de la Faculté de mathématiques et d'informatique de l'Université de La Havane, a commenté le scénario épidémiologique actuel du pays et en particulier les quatre provinces qui connaissent actuellement la situation la plus complexe: Pinar del Río, Ciego de Ávila, Sancti Spíritus et La Havane.

Pour ce qui est de Pinar del Rio, et sur la base des calculs réalisés de la dispersion actuelle de cas, il a dit qu’il fallait s’attendre à ce que le nombre de cas continue à augmenter la semaine prochaine.

Comme élément positif, il a souligné qu'au cours des sept derniers jours, il y a eu une augmentation du nombre de personnes guéries. Selon les modèles, a-t-il souligné, le pic des cas actifs est déjà passé.

Il a fait état d’un bon contrôle de la maladie à La Havane, au mois d’octobre et pendant les premiers jours de novembre.

Il a toutefois averti que ces derniers jours, on a constaté une légère augmentation du nombre de personnes confirmées, ce qu'il ne faut pas perdre de vue car il est encore impossible de savoir si ce comportement est le début d'un moment plus complexe de la maladie ou simplement une alerte à laquelle il faut prêter attention.

«Le pronostic général pour Cuba est que le nombre de cas positifs va continuer à augmenter dans les prochains jours, ainsi que le nombre de ceux qui ont été rétablis. Progressivement, les chiffres devraient commencer à diminuer jusqu'à ce que nous atteignions un plateau d'environ 200 à 500 cas actifs d'ici la fin de l'année», a déclaré Raúl Guinovart.

Il a souligné qu'il est essentiel de continuer à renforcer les mesures épidémiologiques, «pas seulement dans les provinces qui enregistrent des cas», parce que la mobilité dans le pays s'accroît et que le virus pourrait se déplacer vers d'autres régions qui n'ont pas la maladie pour le moment.

Une grande partie des décisions du gouvernement concernant le Covid-19 ont été en effet basées sur les contributions des scientifiques.

A la fin de la rencontre, le président cubain a signalé qu’il fallait faire une plus grande diffusion des résultats de nos scientifiques. Il a dit que leurs contributions ont permis à Cuba, un petit pays en butte au blocus étasunien, d’atteindre des résultats bien supérieurs à de nombreux pays du Premier monde dans la gestion et le contrôle de l’épidémie.



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