La Havane, 13 février (RHC)- Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a déclaré vendredi que le rapport récemment révélé sur les prétendus incidents sanitaires des diplomates nord-américains à La Havane réaffirme la position défendue par son pays.
Sur Twitter, le président a signalé que le document confirme ce que sa nation dit de la recherche scientifique: les prétendues «attaques acoustiques» ont servi de prétexte à l'administration de Donald Trump pour accuser sans preuves et nuire aux relations bilatérales. La vérité s’impose», a souligné le chef de l'Etat dans le réseau social.
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a réitéré la volonté de la nation caribéenne de coopérer avec les Etats-Unis dans les enquêtes sur ces événements. Il a ajouté qu'une étude sérieuse de l'information permettrait de savoir dans quelle mesure l'ancien président Donald Trump, l'ancien secrétaire d'Etat Mike Pompeo et le sénateur Marco Rubio «justifient artificiellement un recul des relations bilatérales».
"Un jour, il sera possible de clarifier ce qui s'est passé et ce qui ne s'est pas passé", a déclaré le chef de la diplomatie cubaine, qui a ratifié que notre pays maintient la volonté de travailler efficacement avec les autorités nord-américaines, tant politiquement que scientifiquement, pour trouver une solution.
La veille, un rapport de l'Accountability Review Board (ARB), publié sur le site de l'Agence de sécurité nationale (NSA) des États-Unis, a reconnu que les attaques sonores présumées restaient un mystère.
Le document interne du Département d'État, classé secret et récemment déclassifié, note que 18 mois après les événements (en 2016 et 2017), on ne savait pas ce qui s'était passé ni pourquoi, ni qui l'avait fait.
Il ajoute que la réponse de l'administration Trump au «syndrome de La Havane» a été marquée par une mauvaise gestion et une direction médiocre, car elle n'a même pas nommé un haut fonctionnaire chargé d'enquêter.
En outre, il y a eu un manque de coordination et de suivi des procédures établies, ainsi que des communications inefficaces et une désorganisation systémique.
Malgré cela, ce qui s'est passé à l'ambassade des États-Unis à Cuba a été utilisé fin septembre 2017 comme justification pour réduire de plus de 60 % le nombre d'employés et fermer le consulat étasunien.
Cela a été fait sans procéder à une évaluation des risques et des avantages, indique le rapport.
Source: Prensa Latina