Miguel Díaz-Canel condamne une nouvelle manœuvre de l’OEA contre Cuba

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2021-03-23 09:16:19

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La Havane, 23 mars (RHC)- Le président cubain Miguel Díaz-Canel a rejeté le spectacle déprimant de mensonges et de manipulation de l'Organisation des États américains (OEA) contre notre pays.

Sur Twitter, le président s'est interrogé sur le fait que l'organisation, «qui a gardé le silence sur les crimes des auteurs du coup d'État en Bolivie en 2019» et qui est aveugle et sourde à la violence de la droite en Amérique latine, tente à nouveau d'attaquer la nation caribéenne.

Le chef d'État a partagé un document publié dans le journal Granma qui qualifie la récente audience de la Commission interaméricaine des droits de l'homme de l'OEA de «spectacle anti-cubain», et ajoute qu'il s'agit d'une tentative de «raréfier et paralyser tout rapprochement entre Cuba et les États-Unis».

L’article précise que des contre-révolutionnaires bien connus ont été convoqués à la réunion pour déformer la réalité et calomnier la nation caribéenne, «au milieu d'un climat qui tend à la force et à l'arrogance comme méthode dans les relations internationales».

Cuba a aussi récemment condamné l'ingérence de l'OEA dans les affaires intérieures de la Bolivie, alors que ce pays mène un processus judiciaire contre d'anciens auteurs du coup d'État.

Le ministre des Affaires étrangères Bruno Rodríguez a qualifié d'hypocrites les préoccupations relatives aux droits de l'homme exprimées par le secrétariat de l'OEA qui, a-t-il rappelé, n'était pas présent lorsque les partisans du Mouvement vers le Socialisme (MAS) ont été réprimés et harcelés.

Mardi dernier, le ministre bolivien de la Justice, Ivan Lima, a annoncé que son gouvernement avait décidé de traduire en justice le secrétaire général de l'OEA, Luis Almagro, pour son rôle de facilitateur du coup d'État perpétré en 2019.

Le rapport publié par l'OEA sur les élections de cette année-là en Bolivie a provoqué une crise politique et le départ de l'ancien président Evo Morales (2006-2019).

Source: Prensa Latina



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