Cuba plaide à l'ONU pour une nouvelle architecture financière internationale

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2021-04-13 08:37:32

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Photo: minrex

La Havane, 13 avril (RHC) Le Premier ministre cubain, Manuel Marrero, a plaidé ce lundi devant les Nations Unies pour une transformation de l'architecture financière internationale en raison des inégalités entre les pays, creusées pendant le Covid-19.

S’exprimant en visioconférence lors d’un forum de l’ECOSOC, le Conseil économique et social des Nations Unies, Manuel Marrero souligné que les nations en voie de développement sont confrontées à des défis tels que l'augmentation des coûts des services de santé, la contraction des économies, l'insécurité alimentaire, le chômage et la pauvreté, ce qui entrave la mise en application de l'Agenda 2030 pour le développement durable.

«En revanche, certaines puissances gaspillent des milliers de milliards de dollars en dépenses militaires, ne respectent pas leur engagement de consacrer 0,7 % de leur PIB à l'aide publique au développement et imposent des mesures coercitives unilatérales qui violent la Charte des Nations Unies et le droit international», a-t-il déclaré.

Le chef du gouvernement cubain a d’autre part dénoncé le blocus de Cuba par les États-Unis ainsi que la mise en œuvre par l'administration Trump de plus de 240 mesures toujours en vigueur.

D'autre part, il a souligné que «25 ans après la création de l'Organisation Mondiale du Commerce, le cycle de négociations de Doha est paralysé et un traitement spécial et différencié pour les pays du Sud est toujours une chimère».

Le Premier ministre cubain a appelé à soutenir les efforts des pays en voie de développement par des actions concrètes «en termes de transfert de technologie, de financement extérieur dans des conditions équitables, d'accès au marché, de renforcement des capacités et de coopération Nord-Sud».

Dans son discours au nom de Cuba, Il  a réitéré l'importance de régler immédiatement le problème de la dette extérieure «dont le montant excessif entrave les efforts des pays du Sud pour se concentrer sur leur développement».

«Il est temps que les pays du «Premier monde» règlent leur dette historique envers l'humanité pour le colonialisme, les guerres injustes et la déprédation des ressources naturelles et de l'environnement» a-t-il souligné.

Source: Prensa Latina



Comentarios


Deja un comentario
Todos los campos son requeridos
No será publicado
captcha challenge
up