La Havane, 31 mai, (RHC)- Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a dénoncé lundi les décisions politiques des États-Unis menaçant une migration sûre, ordonnée et régulière.
Dans un tweet, le chef de la diplomatie cubaine a évoqué la fermeture du consulat de Washington à La Havane, le transfert de ses services à des pays tiers et la validité de la loi d'ajustement cubain de 1966, comme des dispositions qui ont coûté des vies humaines.
Début 2018, l'administration de Donald Trump a supprimé plus de 60 % du personnel diplomatique des États-Unis à La Havane et fermé le consulat en avançant pour prétexte des attaques soniques présumées contre des fonctionnaires nord-américains.
Tant les enquêtes cubaines que celles des institutions des États-Unis s'accordent pourtant à dire qu'il n'existe aucune preuve scientifique permettant de valider la théorie selon laquelle les symptômes présentés par le personnel nord-américain étaient dus aux effets d'une arme, et ni les suspects ni les auteurs ne peuvent être identifiés.
Dix-huit mois après les événements, un document interne du département d'État de Washington a révélé des irrégularités dans la décision de fermer le consulat à Cuba, précisant que l'on ne savait pas ce qui s'était passé, ni pourquoi, ni qui l'avait fait.
Bruno Rodriguez a plaidé en faveur d'une sérieuse déclassification des informations sur les troubles de santé présumés de ces diplomates et il a réitéré la volonté de notre pays de coopérer pour trouver une solution à cette question.
Source: ACN