Biden, lorsqu'il s'agit de Cuba, suit les pas de Trump

Editado por Francisco Rodríguez Aranega
2021-12-23 18:09:05

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Photo: Prensa Latina

Washington, 23 déc. (RHC) Le Président nord-américain, Joe Biden, a confirmé que sa ligne sur Cuba est, à ce jour, similaire à celle de son prédécesseur républicain Donald Trump.

En effet, la Maison Blanche vient d’annoncer son refus d'accorder une aide non humanitaire ou non commerciale à Cuba ainsi que des prêts internationaux pendant la prochaine année fiscale  car  selon Washington, Cuba ne fait pas «assez pour lutter contre la traite des êtres humains».

Les médias ont annoncé la nouvelle comme si ces restrictions étaient quelque chose de nouveau, mais le peuple cubain souffre depuis six décennies d'un blocus économique, commercial et financier féroce qui, durant cette période, a été appliqué sans distinction par les administrations tant démocrates que républicaines de la Maison Blanche.

A La Havane, les autorités cubaines ont qualifié de calomnieuse cette accusation qui ne fait qu’attiser le feu de l’hostilité.

En vertu d’une loi nord-américaine datant de l’an 2000 sur la protection des victimes de la traite, des restrictions doivent être imposées, à savoir  l'interdiction d'accorder une aide économique, sauf pour des questions humanitaires ou commerciales.

En outre, la loi empêche le financement de programmes d'échanges éducatifs et culturels, et fait pression sur les institutions internationales pour torpiller toute offre de financement ou de prêt.

Selon la règle, ces limitations sont valables pour une année fiscale et selon les exigences  de Washington elles  resteront en vigueur «jusqu'à ce que ces gouvernements respectent les normes minimales de la loi sur la protection des victimes de la traite ou fassent des efforts significatifs» dans ce sens.

Cuba a dénoncé la tentative de la Maison Blanche de «discréditer la coopération internationale de Cuba dans le domaine de la santé, pour laquelle notre pays a reçu la reconnaissance de dizaines de gouvernements (...) et les éloges des Nations Unies, de l'Organisation mondiale de la santé et d'autres organisations internationales».

Source: Prensa Latina



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