Echeverría, leader de la jeunesse cubaine qui a promu l’unité révolutionnaire  

Editado por Reynaldo Henquen
2022-07-16 12:07:02

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La Havane, 16 juillet (RHC) À l’occasion de son  90e anniversaire, tout Cuba rend hommage aujourd’hui au leader étudiant José Antonio Echeverría, fondateur du Directoire Révolutionnaire et artisan de l’unité des forces opposées au dictateur Fulgencio Batista.

Echeverría est né le 16 juillet 1932 à Cárdenas, une ville située à environ 150 kilomètres à l’est de La Havane. Il a commencé ses études d’architecture à l’université de La Havane jusqu’à ce que le coup d’État de Batista en 1952 radicalise sa position révolutionnaire.

Il a rejoint les manifestations étudiantes, y compris la Retraite aux Flabeaux du 28 janvier 1953, jusqu’à ce que le 30 septembre 1954 il accède au poste de président de la Fédération des Étudiants (FEU) qui renforce la lutte et promeut la solidarité latino-américaine.

Cet esprit l’amènerait à combattre, avec un groupe de ses compagnons, l’invasion et la tentative de coup d’État au Costa Rica sous l’impulsion du dictateur Anastasio Somoza.

Echeverría, connu parmi ses amis sous le nom de Manzanita , a dénoncé des faits de corruption de la tyrannie de Batista dont le projet Canal Via Cuba, qui prétendait diviser l’île en deux par le Marais de Zapata, ainsi que la farce électorale de 1954.

Dans la recherche de l’union nécessaire entre les forces révolutionnaires, il soutint les assaillants de la caserne Moncada et du mouvement ouvrier et fonda en 1956 le Directoire révolutionnaire, bras armé de la FEU.

Son travail dans ce sens connaît un tournant lorsqu’il a rencontré en 1956 Fidel Castro au Mexique, avec qui il a signé un document déclarant jumelés les intérêts du mouvement révolutionnaire et des étudiants, avec l’engagement d’unir les efforts pour renverser la tyrannie et mener à bien la Révolution cubaine.

Le point culminant de l’action du Directoire révolutionnaire fut l’assaut du palais présidentiel et de la station Radio Reloj le 13 mars 1957, au cours duquel il perdit la vie criblé de balles.

Son enterrement, dans sa ville natale de Cardenas, devint une manifestation populaire contre la tyrannie de Batista.

La graine d’unité qu’il a semée par son action permettrait la confluence du mouvement étudiant armé avec l’Armée rebelle, qui a triomphé en 1959.

Source Prensa Latina

 



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