Le Front Large de l'Uruguay

Montevideo, 2 oct (RHC) Les législateurs du Front Large (FL) de l'Uruguay ont condamné le blocus que le gouvernement américain continue d'exercer contre Cuba, malgré le rejet de la grande majorité de la communauté internationale.

 C'est ce qu'indique une déclaration des sénateurs du FL, qui souligne comment, année après année, l'Assemblée générale des Nations unies a soutenu une résolution demandant la fin du siège économique, financier et commercial contre Cuba.

Les législateurs ont décidé de publier cette déclaration à l'occasion de la 77e session de l'Assemblée générale des Nations unies, où Cuba présentera à nouveau un projet de résolution sur la question pour la 30e fois.

À cet égard, les Sénateurs du FL ont exprimé leur "rejet absolu du blocus soutenu de l'île et sa défense du principe d'autodétermination et de non-ingérence".

Il réitère également "la demande aux États-Unis de retirer Cuba de la liste des pays soutenant le terrorisme international, liste à laquelle elle a été ajouté en 2021 dans l'un des derniers actes administratifs du gouvernement de Donald Trump".

Dans son message, le Front Large appelle la communauté internationale à exprimer sa solidarité avec le peuple cubain et à exiger la levée du blocus dans le plein respect du droit international et des conventions internationales en vigueur.

Le document confirme la position historique de l'Uruguay sur la question, "toujours alignée sur les sentiments de la grande majorité des pays qui ont condamné le blocus".

Cuba a dénoncé à maintes reprises que cette politique américaine est le principal obstacle à son développement économique.

Le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré à l'ONU que, pendant le mandat du président Joe Biden, la poursuite de sa politique d'encerclement a causé plus de six milliards de dollars de pertes à l'île voisine.