Un activiste qualifie de victoire la reprise des envois d'argent en ligne des États-Unis vers Cuba.

Editado por Reynaldo Henquen
2022-11-16 22:29:28

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Washington, 16 nov (RHC) L’activiste Carlos Lazo a qualifié mercredi de victoire la reprise des envois d’argent en ligne des États-Unis vers Cuba, suspendus depuis 2020 dans le cadre de la politique de pression maximale appliquée par l'administration de Donald Trump.

Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, le coordinateur de l'initiative de solidarité « Bridge of Love » (Ponts d’Amour)  a adressé ses félicitations à ceux qui ont "mené cette bataille" et a assuré qu'ils ne s'arrêteront pas tant qu'ils n’obtiendront pas l’annulation de toutes les dispositions "qui punissent le peuple cubain" dans le cadre du blocus économique, commercial et financier que subit le pays des Caraïbes depuis plus de six décennies.

Cette semaine, le gouvernement de Joe Biden a assoupli les restrictions concernant l'envoi d’argent en ligne sur l'île après avoir accordé à VaCuba, une agence basée dans l'État américain de Floride, l'autorisation d'opérer avec Orbit S.A. pour gérer les devises étrangères.

Selon les médias locaux, la société américaine a notifié qu'elle avait reçu l'autorisation de l'OFAC, l'Office of Foreign Assets Control  (Office de Contrôle d'Actifs à l'Étranger) de réaliser des opérations avec Orbit S.A. et d'envoyer des fonds sur les cartes MLC (monnaie librement convertible) des banques cubaines à un taux de sept pour cent.

Pendant la présidence de Trump (2017-2021), la société Western Union a fermé ses activités après une vingtaine d'années de relations avec Cuba, suite à l'inscription de Fincimex sur la liste des entités restreintes du département d'État.

Fincimex, une société financière cubaine et homologue de la société américaine, a imputé au gouvernement républicain l'interruption du service entre les deux pays.

Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a déclaré que les États-Unis utilisent cette question sensible comme une arme politique contre la population, qui est affectée par le siège unilatéral de Washington.

En février de cette année, la Banque centrale de Cuba a autorisé Orbit S.A. à s'engager dans le traitement des transferts de l'étranger et lui a accordé le pouvoir d'effectuer des paiements par le biais de son infrastructure pour des biens et services dûment autorisés.

Des militants d'organisations, dont Bridges of Love, ont demandé à Biden à de multiples reprises de lever les mesures coercitives contre l'île, ce qui, bien que ne touchant pas à l'essence du blocus, constitue un pas dans la bonne direction, selon les autorités cubaines (Source : Prensa Latina).



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