Il n'est jamais trop tard pour une commémoration d'une telle importance. Ce n'est pas une année, mais un siècle ! défendre la noble cause de l'indépendance : cent ans à affronter l'empire le

La Havane, 19 nov. (RHC) Le système d'information de la télévision cubaine a diffusé ce samedi un message de Miguel Mario Díaz-Canel Bermúdez, premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba et président de la République, à l'occasion du centenaire du Parti nationaliste de Porto Rico.

 

17 novembre 2022, "64e année de la Révolution".

 

Chers frères et sœurs du parti nationaliste de Porto Rico :

 

Salutations de Cuba libre, où les Portoricains sont aimés comme des frères et où leur cause d'indépendance est considérée comme la sienne.  Nous nous associons à la célébration, reportée pour des raisons de force majeure et qui peut enfin avoir lieu, du centenaire du parti nationaliste, le parti de Don Pedro Albizu Campos.

 

Il n'est jamais trop tard pour une commémoration d'une telle importance. Ce n'est pas une année, mais un siècle ! défendre la noble cause de l'indépendance : cent ans à affronter l'empire le plus puissant de l'histoire, pour un idéal !

 

Cette résistance est vraiment inspiratrice. D'abord, parce qu'elle est un exemple vivant et digne du fait que la lutte anticolonialiste n'a pas cessé. Ce n'est pas une chose du passé. Le passé est le colonialisme, une pratique impériale inacceptable au XXIe siècle.

 

Nous, les Cubains, nous connaissons très bien le prix à payer pour maintenir la souveraineté, et nous y attachons une grande valeur.

 

Depuis plus de 60 ans, nous sommes confrontés à d'innombrables agressions impérialistes, dictées par la volonté jamais démentie de nous contraindre à renoncer à nos rêves d'indépendance et de justice sociale.

 

C'est aussi l'époque du blocus génocidaire, de la persécution perverse des opérations économiques et de la guerre de désinformation et de manipulation médiatique avec laquelle ils cherchent à nous discréditer et à renverser l'ordre interne à Cuba.

 

L'objectif déclaré du siège de notre pays est de provoquer une explosion qui mettrait fin à la Révolution. Ce n'est pas un secret. Ils l'ont dit plus d'une fois.

 

Ils tentent de faire plier la volonté d'un peuple qui a décidé depuis longtemps de se libérer de toute hégémonie, qui se renouvelle chaque jour et résiste de manière créative, en surmontant les adversités. Un peuple intelligent, laborieux et noble qui, je dois vous l'assurer, n'a pas renoncé à l'idéal socialiste d'une société démocratique, indépendante, prospère et durable.

 

Nous luttons pour le développement au milieu des plus grandes adversités parce que nous voulons et nous pouvons prouver qu'il existe une alternative au capitalisme vorace qui est imposé depuis les centres de pouvoir hégémonique, tirant de manière intéressée les ficelles d'une économie mondialisée qui condamne et exclut la majorité.

 

Cuba vit, travaille et gagne malgré les sièges et les menaces, grâce aussi à la solidarité internationale, dont le parti nationaliste a toujours été une partie inséparable. J'en suis reconnaissant au nom de notre parti, de notre peuple et de notre gouvernement.

 

À Martí, Betances, Albizu et Fidel, nous devons cette fraternité qui est à la base de notre histoire commune et qui est déjà un héritage qui nous rend fiers.

 

Au nom de tant de personnes, nous ratifions devant vous notre engagement inébranlable envers la cause de l'indépendance de Porto Rico et nous vous félicitons une fois de plus pour ces 100 ans de dignité, de résistance, de courage et d'amour patriotique.

 

Vive le Porto Rico libre et indépendant !

 

Frères : Jusqu’à la Victoire Toujours!