La Havane, 27 Nov (RHC) Les délégués, membres des Assemblées Municipales du Pouvoir Populaire à Cuba, ont un plus grand engagement et une plus grande importance, surtout après la mise en œuvre de nouvelles réglementations comme la Constitution de la République de 2019.

Les élections, prévues pour ce dimanche, réuniront de nouveaux candidats et d'autres comme Héctor Miguel Ávila del Pino, 62 ans, lié à un projet de développement local dans le quartier de Capri de la municipalité d'Arroyo Naranjo de la capitale, qui occupe cette responsabilité depuis 2007.

S'adressant à Prensa Latina, il a reconnu que "je dis la vérité aux habitants de ma circonscription et ne fais pas de fausses promesses", et a fait allusion à son travail antérieur en tant que député à l'Assemblée nationale du pouvoir populaire pendant sa huitième législature.

Au cours de ses cinq mandats, ce travailleur à son compte a commenté qu'une autre des clés de l'exercice de cette condition est d'être attentif aux détails et aux difficultés de sa communauté et il a mentionné certains des résultats de sa gestion, parmi lesquels la remise en état d'un marché populaire, qui était fermé depuis 47 ans.

"C'était une installation des années 1960, dans un état de construction précaire et sous-utilisée. Nous l'avons restauré dans sa conception originale, avec une hygiène améliorée et un approvisionnement régulier. La population est très reconnaissante car le changement est ostensible", a-t-il déclaré.

Selon M. Ávila del Pino, son travail a permis la réparation d'un complexe éducatif à plusieurs niveaux et d'une école primaire, ainsi que la restauration de la clinique dentaire locale et de la boulangerie, bien que certains travaux particulièrement importants restent à faire, comme la réparation des rues.

"Nous promouvons le travail communautaire intégré avec la participation de tous dans la solution des phénomènes sociaux tels que la corruption, les illégalités et la proximité des familles en situation de vulnérabilité, notamment les personnes âgées seules ou vivant ensemble dans des maisons en mauvaises conditions", a-t-il soutenu.

Pendant la période de Covid-19, a-t-il soutenu, "nous avons réalisé plus de 2 914 actions", dont des initiatives liées à la livraison de médicaments et de fournitures pour les malades, ainsi que l'activation de groupes de prévention liés à l'emploi et à la cohabitation familiale.

Fondée sur une politique d'ajouts et non de retraits, "ma maxime est de travailler dans l'harmonie et la vitalité, de tenir les citoyens informés et de maintenir des liens directs avec les organisations politiques et de masse. À cette fin, mon numéro de téléphone est connu de tous et je note toutes les préoccupations et les solutions possibles dans un agenda".

Les délégués "sont diplômés de l'université de l'âme", a déclaré Ávila del Pino et a raconté comment, à une occasion, ils ont rendu visite à un enfant qui avait été absent de l'école pendant plusieurs jours.

Lorsqu'ils ont enquêté sur les causes, ils ont réalisé que sa mère ne s'occupait pas de lui, alors ils ont rassemblé des vêtements et des chaussures, l'ont fait participer à ses études et il a été l'un des meilleurs diplômés l'année dernière.

Il a également détaillé les soins apportés aux femmes enceintes et la manière dont les propriétaires de marchés leur donnent gratuitement certains produits agricoles. Il a reconnu que l'impératif est de maintenir la sensibilité et l'empathie, et d'employer de bonnes procédures, même si les ressources disponibles sont rares.

"Je suis favorable aux plaintes pacifiques, mais nous, les délégués, devons avoir plus de poids dans la prise de décision", a-t-il conclu.  (Source : PL)