La Havane, 1er février (RHC) Cuba s'engage actuellement à investir dans la science, la technologie et l'innovation dans l'industrie biotechnologique et pharmaceutique, car il s'agit d'une force motrice du développement, ont déclaré des responsables du secteur de la santé.
Les directeurs de la science et de l'innovation du ministère de la santé publique, Ileana Morales, et du groupe d'entreprises Biocubafarma, Rolando Pérez, respectivement, ont expliqué les efforts de l'île en matière de recherche scientifique et les raisons pour lesquelles les autorités gouvernementales donnent la priorité à cette activité.
Dans son discours, Rolando Pérez a déclaré que l'investissement actuel vise à incorporer et à développer des produits et des technologies d'une plus grande efficacité diagnostique et thérapeutique qui permettront au système national de santé d'atteindre les indicateurs et les normes qui existent dans le monde, à la différence qu'à Cuba, il existe une volonté politique pour que ces résultats atteignent toute la population de manière égale, a souligné le dirigeant.
Il a ajouté que ces investissements dans la recherche et le développement représentent à peine 10 % des dépenses d'exploitation de l'industrie pour répondre à la demande de produits et de services exigés par le système de santé.
La puissance d'investissement n'est en aucun cas la raison de la faible couverture en médicaments et technologies, dont les causes résident dans les limitations financières du pays, aggravées par le blocus économique américain, a déclaré le fonctionnaire.
Toutefois, l'île dispose de la capacité technologique et du capital humain nécessaires pour répondre à la demande du système de santé national, de sorte que le problème financier sera résolu sans mettre en péril l'avenir de l'industrie médico-pharmaceutique, a-t-il déclaré.
D'ici 2030, Cuba devrait produire 80 % des produits figurant sur la liste de base des médicaments et 40 millions d'unités de médicaments d'origine naturelle, et introduire de nouveaux produits pour le traitement du cancer, des maladies auto-immunes et neurogénératives, dont beaucoup sont à différents stades des essais cliniques.
Parmi les perspectives, ils ont également mentionné le développement de nouveaux vaccins tels que le vaccin anti-pneumococcique, qui a déjà terminé les essais cliniques, et à moyen terme un autre contre le virus du papillome humain, ainsi qu'un autre contre la dengue, entre l'Institut de médecine tropicale Pedro Kourí et le Centre de génie génétique et de biotechnologie.
Parmi les autres défis scientifiques à relever en 2023 pour le système national de santé figurent le renforcement du réseau de 27 laboratoires de biologie moléculaire, l'amélioration de la gestion intégrée des services de santé et l'introduction de la santé numérique dans les services de soins primaires et de soins intensifs.
Source Prensa Latina
