Paris, 12 juin (RHC) La chaîne Europe for Cuba a souligné lundi le soutien dont bénéficie en Amérique centrale, dans les Caraïbes et dans le sud du continent sa campagne Global Tsunami contre le blocus de Cuba, une initiative qui en est à son troisième mois.

Au cours des dernières semaines, la plateforme qui promeut la solidarité avec l'île a publié de nouvelles vidéos et des messages sur les réseaux sociaux d'organisations qui ont ajouté leur voix à la dénonciation du siège économique, commercial et financier imposé à la nation antillaise par Washington et à la demande de sa levée immédiate et inconditionnelle.

Depuis le Costa Rica, Guillermo Keith Bonilla, membre de la direction politique du parti Vanguardia Popular, et Pablo Hernández, du Parti socialiste des travailleurs, ont condamné le blocus et soutenu la campagne lancée en avril, qui a débuté au Canada et s'est poursuivie en mai aux États-Unis et au Mexique.

M. Hernández a critiqué la position des États-Unis, qui appliquent leurs lois de manière extraterritoriale et ignorent la demande du monde entier de mettre fin à leur politique hostile à l'égard de Cuba, demande exprimée à l'Assemblée générale des Nations unies par la quasi-totalité de ses 193 pays membres au cours des trois dernières décennies.

Nous exigeons le respect de la souveraineté et de l'autodétermination du peuple cubain, a-t-il souligné.

Toujours depuis le Costa Rica, le musicien Beto Arnoldo, du Mouvement populaire costaricien, a appelé le monde à exiger la levée d'un blocus en vigueur depuis plus de 60 ans.

Solimar Ortiz, au nom du groupe de communicateurs du Comité de solidarité avec Cuba à Porto Rico, a qualifié d'inhumaine et de cruelle la politique imposée par Washington à l'encontre de "notre grande sœur Cuba".

Le collectif Manuel Galich Cuba Solidarity au Guatemala, par la voix de José Paz, a également exprimé son soutien à l'initiative Europe pour Cuba, tout comme Rafael Alvarado, président de la Fondation Los Carlitos au Nicaragua.

Depuis la Dominique, le Dr Damien Dublin, président de l'Association d'amitié avec Cuba, a déclaré que le blocus n'a aucun sens et porte atteinte aux droits de l'homme des habitants d'une île reconnue dans le monde entier pour sa solidarité.

Au sud du continent américain, la section argentine du Réseau d'intellectuels et d'artistes pour la défense de l'humanité a dénoncé le blocus, une politique qu'elle a qualifiée de criminelle.

La Casa de Amistad Chileno-Cubana José Martí, à Valparaíso, et l'artiste et communicatrice sociale de Sao Paulo, au Brésil, Lina Noronha, se sont jointes à l'initiative "tsunami".

Selon la chaîne Europe for Cuba, l'objectif de cette initiative est d'activer des vagues de solidarité avec la nation antillaise, son peuple et sa révolution au cours du printemps et de l'été, sous la forme d'un tsunami qui passera de pays en pays et de continent en continent, en Amérique, en Europe, en Afrique, en Asie et en Océanie. (Source:PL)