L'Ambassade de Cuba aux États-Unis célèbre l'anniversaire de Fidel

Editado por Reynaldo Henquen
2023-08-12 08:52:25

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Washington, 11 août (RHC) Avec la conviction que "Fidel est en nous", l'ambassade de Cuba aux États-Unis a célébré aujourd'hui le 97e anniversaire du leader éternel de la Révolution cubaine.

Réunis au siège de la mission diplomatique caribéenne dans cette capitale, les fonctionnaires et leurs familles se sont souvenus de la vie féconde de Fidel Castro, dont la pensée et l'œuvre sont présentes dans toutes les batailles que mène le pays, en particulier dans le service extérieur.

Au cours de la cérémonie, la jeune Gabriela Castillo, au nom de ses camarades, a réitéré l'engagement de loyauté envers Fidel, c'est-à-dire envers la patrie, et des fragments d'Ode à la révolution, un documentaire dédié au peuple cubain, ont été projetés.

Né le 13 août 1926 à Biran, dans l'actuelle province orientale de Holguin, Fidel a fait l'objet de centaines de tentatives d'assassinat. Les services de sécurité de l'État de l'île ont identifié des plans à différents stades de développement, dont plus d'une centaine ont été mis à exécution.

Poudres et milkshakes empoisonnés, tabacs explosifs, combinaisons de plongée mortelles ou encore bazookas, le leader cubain a échappé, entre 1958 et 2000, à 634 complots visant à le tuer.

"À tel point que le 2 décembre 1959, un mémorandum du chef de la CIA pour l'Amérique latine, le colonel Joseph Caldwell King, avertissait le directeur de l'agence, Allen Dulles, que la meilleure façon de mettre fin à la révolution cubaine était d'assassiner Fidel Castro", a déclaré à l'époque à Prensa Latina le général de division à la retraite Fabián Escalante, un éminent spécialiste de la question.

Fidel, l'une des figures politiques les plus remarquables du XXe siècle et du début du XXIe siècle, était convaincu que toute la gloire du monde tenait dans un grain de maïs. Il a rejoint l'immortalité le 25 novembre 2016, à l'âge de 90 ans.

Sur le monolithe où reposent ses cendres au cimetière de Santa Ifigenia, dans la ville orientale de Santiago de Cuba, seules les cinq lettres de son nom sont visibles (Source : Prensa Latina).



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