Lima, 22 septembre (RHC) Trois juristes cubaines ont été sélectionnées comme membres de groupes de travail sur des questions importantes lors du 21ème Sommet Judiciaire Ibéro-américain, qui s'est achevé aujourd'hui dans la capitale péruvienne.

Les magistrates Farah Maritza Saucedo, Rufina Hernández Rodríguez et Marisela Sosa Ravelo ont été élues respectivement aux commissions d'éthique, de genre et de contrôle du respect des Règles de Brasilia pour le traitement judiciaire des personnes en situation de vulnérabilité.

Le président de la Cour suprême populaire de Cuba, Rubén Remigio Ferro, qui a participé à la réunion avec le magistrat suprême et directeur des relations internationales, Pedro Medina, a souligné le fait dans des déclarations à Prensa Latina.

Il a affirmé que la nomination des juristes est une preuve de l'importance de la participation cubaine aux sommets judiciaires ibéro-américains depuis le début de ces événements. "Nous avons participé avec nos idées et nos contributions, basées sur notre expérience, à la rédaction des documents qui sont générés lors de chaque sommet biennal et dont les thèmes sont perfectionnés dans les périodes intermédiaires entre les réunions", en tant que référence pour l'optimisation de l'administration de la justice, a-t-elle expliqué.

Les chefs des cours suprêmes et des tribunaux des pays hispanophones et lusophones d'Amérique latine, ainsi que ceux d'Espagne et du Portugal, ont participé à la réunion.

Le magistrat cubain a expliqué que le sommet de Lima s'est déroulé sous le slogan "Pour une carrière judiciaire indépendante et efficace", qui concerne l'élection et la promotion des juges, depuis leur entrée, et la manière dont ils sont promus dans la carrière judiciaire, en fonction de leur expérience et de leurs mérites.

Il a expliqué que Cuba participe aux sommets, à l'échange d'expériences et de bonnes pratiques et à la rédaction de documents que ces réunions génèrent comme guide ou référence pour chaque pays afin d'améliorer la gestion de l'administration de la justice.

"Cuba participe à ces sommets depuis leur création, apportant ses expériences et ses réalisations dans le domaine de la justice, et a également pu apprendre et bénéficier des expériences et des réalisations des autres systèmes judiciaires participants", a-t-il déclaré.

Outre la carrière judiciaire, le sommet de Lima a continué à aborder d'autres questions essentielles de son agenda permanent, telles que le respect des droits et garanties des personnes physiques et morales dans les procédures judiciaires et l'éthique judiciaire, a ajouté M. Ferro.

Il s'agit également du renforcement de l'indépendance et de l'impartialité des magistrats et des tribunaux, de la nécessité de renforcer l'approche de genre dans l'administration de la justice et de la gestion de la qualité de la justice.

Il a également mentionné les méthodes alternatives de résolution des conflits, les questions environnementales, l'utilisation des technologies de l'information et de la communication dans la gestion des tribunaux et d'autres questions, a-t-il dit. (Source : Prensa Latina).