La Havane, 23 sept (RHC) Le premier secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba et président de la République, Miguel Díaz-Canel, a souligné samedi à New York la valeur de la solidarité pour les peuples vénézuélien et cubain.
Le dignitaire a fait cette affirmation lors d'un acte de soutien à son pays et à la nation bolivarienne, organisé par des mouvements de solidarité américains.
S'adressant aux centaines de participants dans la soirée, le chef d'État leur a dit que Cuba et le Venezuela gagneront grâce à l'héroïsme de leurs peuples et au soutien de leurs amis aux États-Unis et dans le reste du monde.
Photo : Ministère cubain des affaires étrangères
"Nous luttons pour un monde meilleur qui est possible", a déclaré Díaz-Canel, qui a également souligné que les deux pays sont engagés dans des tâches de développement face à l'agressivité de la Maison Blanche.
"Merci d'avoir accompagné la lutte du peuple cubain contre le blocus du gouvernement américain", a-t-il déclaré, tout en les remerciant pour le soutien qu'ils ont apporté à Cuba lorsqu'ils voulaient l'isoler à l'occasion du Sommet des Amériques, ainsi que pour les actions systématiques qu'ils mènent contre le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington.
Il a ajouté qu'à cette occasion, Cuba s'est exprimé devant les Nations unies en sa qualité de président pro tempore du G77 et de la Chine. "Nous avons parlé au nom des pays du Sud, de leurs succès et de leurs défis dans la lutte pour le développement et la justice", a-t-il souligné.
Photo : Ministère cubain des affaires étrangères
Le président cubain a critiqué le modèle économique actuel, qui garantit des conditions de vie somptueuses à une minorité au prix du maintien de la majeure partie du monde dans des privations de toutes sortes, avec des déficits en matière d'alimentation, d'emploi, de services de santé et d'autres difficultés qui sont la conséquence du sous-développement.
Il a affirmé que les peuples ont le droit de choisir leur destin sans ingérence ou imposition étrangère ; le droit à leurs ressources naturelles, qui ne peuvent continuer à être le patrimoine des multinationales.
Díaz-Canel a soutenu que les peuples ont également le droit d'identifier et de rejeter les modèles culturels aliénants que d'autres nations souhaitent leur imposer par le biais des médias, des modèles qui constituent de nouvelles formes de colonisation et qu'ils tentent de démobiliser. (Source : TeleSur)