La Havane, 29 septembre (RHC) Les amis solidaires de Cuba ont exigé ce vendredi à La Havane la fin du blocus imposé par les États-Unis et l'exclusion de l'île de la liste unilatérale des pays soutenant le terrorisme.
Des représentants d'organisations et de mouvements de solidarité d'Équateur, du Venezuela, de Russie, du Brésil, d'Espagne, des États-Unis, d'Uruguay et du Mexique se sont réunis au Palais des congrès pour exprimer leur soutien à la nation caribéenne et souligner la nécessité d'actions concrètes contre le siège économique, commercial et financier.
Lors de cette réunion de solidarité, organisée dans le cadre du 10e congrès des Comités de défense de la révolution (CDR) qui vient de s'achever, les participants ont exigé le retour immédiat à l'île de la base navale de Guantánamo, occupée depuis plus d'un siècle contre la volonté du peuple et du gouvernement de la nation caribéenne.
Ils ont également rejeté les mesures coercitives imposées au Venezuela et au Nicaragua.
Le ministre vénézuélien des communes et des mouvements sociaux, Jorge Arreaza, a souligné la capacité de la révolution cubaine à aller de l'avant malgré les difficultés et l'a décrite comme une lumière pour les pays du monde.
De son côté, le membre du Mouvement équatorien de solidarité avec Cuba, Baron Hidrovo, a réaffirmé son amitié, sa fraternité et sa solidarité avec le gouvernement, le Parti communiste de Cuba, ainsi qu'avec les organisations syndicales et le peuple en général.
Baron Hidrovo a fait part d'une déclaration de la délégation équatorienne à l'événement, qui ratifie sa position d'œuvrer pour l'intégration des peuples, dans le respect de leur souveraineté et de leur droit à l'autodétermination.
Il a ratifié l'engagement de son mouvement envers la nation caribéenne de maintenir et de renforcer les relations avec les CDR.
De leur côté, les représentants du groupe espagnol Hermanamiento Nou Barris-El Cerro ont souligné que toutes les personnes éprises de paix devraient être disposées à aider Cuba, en raison de l'exemple de lutte qu'elle représente pour le monde.
Pour sa part, le président de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples, Fernando González, a souligné les témoignages de solidarité que le président Miguel Díaz-Canel a reçus lors de son séjour à New York et après l'attentat contre l'ambassade de l'île à Washington.
Fernando González a informé les participants de la situation des mouvements de solidarité, tout en précisant que l'objectif prioritaire est de retirer Cuba de la liste unilatérale des États présumés soutenant le terrorisme.
À la fin de la réunion, le coordinateur national des CDR, Gerardo Hernández, a expliqué comment, grâce à la solidarité, l'île a pu réaliser ce qui semblait impossible, comme le retour des cinq combattants antiterroristes injustement emprisonnés aux États-Unis.
Le héros de la République a également souligné qu'"avec la solidarité, il est possible de retirer Cuba de la liste injuste des pays soutenant le terrorisme, ainsi que le blocus économique qui pèse sur la nation".
Source Prensa Latina