Mexico, 16 octobre (RHC) Nous ne tournerons jamais le dos à Cuba, pour qu'il n'y ait aucun doute, y compris en ce qui concerne le pétrole, parce que c'est un pays qui souffre d'un blocus injuste, a répété aujourd'hui Andrés Manuel López Obrador.

Le président mexicain a répondu avec beaucoup d'énergie à une question d'un journaliste lors de sa conférence de presse matinale sur les allégations fabriquées concernant une prétendue sanction d'Exibank pour avoir fourni du pétrole à Cuba.

Le journaliste lui a demandé si la décision de fournir du pétrole brut à Cuba avait dérangé le président américain Joe Biden, et López Obrador a répondu que son voisin du nord avait été très respectueux à cet égard et n'avait pas soulevé le sujet, "qui a été inventé par la droite".

Il a rappelé que le directeur de l'entreprise Pemex, Octavio Oropeza, avait déjà été très clair à ce sujet et a une fois de plus projeté ses déclarations pour démentir les mensonges de ses adversaires.

Il n'y a pas de différence avec les États-Unis, mais à part cela, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour aider le peuple cubain, pour qu'il n'y ait pas de doute une fois pour toutes, nous allons le faire, y compris le pétrole, parce que le peuple cubain souffre d'un blocus inhumain et injuste et nous n'allons pas lui tourner le dos, ni demander la permission à un gouvernement étranger parce que nous sommes libres, indépendants et souverains, a déclaré le président.

"Si les Cubains nous demandent de leur vendre du pétrole parce qu'ils n'ont aucun moyen de s'en en procurer, nous le ferons bien sûr, comme ils l'ont fait lorsque nous leur avons demandé de nous aider parce que nous n'avions pas de médecins spécialistes et lorsque la pandémie de Covid-19 a frappé et qu'ils nous ont envoyé des médecins, ce dont nous leur sommes très reconnaissants", a-t-il déclaré.

Nous sommes des partisans de la fraternité universelle et c'est ce qui nous différencie et nous rend fiers d'être différents des conservateurs ; nous ne pouvons pas être les mêmes et nous sommes venus ici avec un mouvement pour la justice et l'humanisme.

Ce que nous voulons, c'est la fraternité, la justice et la solidarité avec tous les peuples, et si cela signifie être communistes, populistes, alors mettez-moi sur la liste", a-t-il déclaré.

Il a une nouvelle fois démenti "les perroquets de la droite au sujet des prétendues amendes". L'autre chose, pour qu'ils comprennent une fois pour toutes, c'est qu'ils m'ont demandé tant de fois que nous avions été condamnés à une amende par Exibank et qu'on nous avait refusé un crédit, mais il n'y a rien de tel, ni amende ni en relation avec Pemex, je ne sais pas pourquoi ils font ça", et il a de nouveau cité les déclarations du directeur de la compagnie pétrolière à cet égard. (Source Prensa Latina)