Buenos Aires, Nov 25 (RHC) L'Association argentine de juristes (AAJ) a réitéré sa condamnation du blocus économique, commercial et financier illégal imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de six décennies, dans une déclaration publiée aujourd'hui.

Dans un document publié après l'assemblée de sa branche, l'AAJ a dénoncé que ce siège fait partie des actions des États-Unis pour prendre le contrôle de l'île et a exprimé son soutien aux organismes qui le condamnent, tels que l'Assemblée générale des Nations unies et un tribunal international qui s'est récemment réuni à Bruxelles, en Belgique.

Il a également critiqué l'intensification et l'extraterritorialité de cette politique américaine à travers les lois Torricelli et Helms-Burton.

L'application de ces réglementations et la persécution des entreprises et des citoyens de pays tiers affectent de manière significative l'égalité et la souveraineté des États. Les malades cubains ne peuvent pas bénéficier des nouveaux outils de diagnostic, des technologies et des médicaments, car le blocus interdit à Cuba de les acquérir si certains de leurs composants ou programmes proviennent des États-Unis, souligne le texte.

Le texte affirme également que le blocus viole le droit international, la Charte des Nations unies et la Déclaration universelle des droits civils et politiques, entre autres.

L'AAJ souligne la décision du Tribunal international de Bruxelles qui qualifie le blocus de génocide et met en garde contre ses graves conséquences.

Elle affirme également que les politiques américaines compromettent la pleine jouissance des droits de l'homme par le peuple cubain, d'autres pays et les citoyens américains eux-mêmes.

Elle soutient également la demande de Washington de verser une compensation à Cuba pour les dommages causés. (Source Prensa Latina)