Phot Alejandro Azcuy
Téhéran, 4 décembre (RHC) "Votre séjour dans notre pays, 21 ans après la visite d'un président cubain, est très important et nous le considérons comme un tournant dans les relations actuelles entre deux peuples frères comme l'Iran et Cuba", a déclaré le président de la République islamique d'Iran, l'ayatollah Seyyed Ebrahim Raisi, à son homologue Miguel Díaz-Canel Bermúdez, en visite officielle dans ce beau pays.
Lundi, au Palais Sadabad, après la signature de plusieurs instruments de coopération par les membres des délégations officielles des deux pays, Raisi et Díaz-Canel ont fait des déclarations à la presse où ils ont évalué l'état des relations bilatérales et leurs perspectives.
Les deux présidents ont également abordé avec insistance les questions internationales et ont condamné l'agression d'Israël contre le peuple palestinien, qui s'est transformée en génocide dans la bande de Gaza, où plus de sept mille enfants et plus de quatre mille femmes ont trouvé la mort, ont-ils dénoncé.
En ce qui concerne les relations bilatérales, les dirigeants se sont félicités du niveau élevé des relations politiques et diplomatiques entre eux et ont exprimé leur volonté et leur détermination à élever les relations économiques et commerciales au même niveau.
Cette voie sera désormais catalysée par les accords signés lors de la visite de la délégation cubaine à Téhéran, et tout indique que des progrès fermes et systématiques continueront d'être réalisés dans cette direction.
Cuba et l'Iran entretiennent des relations historiques fondées sur le respect mutuel et la solidarité depuis plus de quarante ans, et notre visite officielle intervient alors que nous célébrons plus de vingt ans de séjour du commandant en chef Fidel Castro dans ce pays, a déclaré Díaz-Canel.
Le chef d'État a souligné que venir en Iran était un engagement de longue date, et qu'il tenait aujourd'hui la promesse de venir avant la fin de l'année 2023. Cette visite, a-t-il ajouté, s'inscrit également dans le cadre des échanges de délégations de haut niveau entre les deux gouvernements.
Elle nous permettra également d'assurer le suivi des questions abordées lors de la visite du président Raisi à Cuba en juin dernier, et que j'ai continué à rencontrer ces derniers mois, d'abord lors du 15e sommet des BRICS, qui s'est tenu en juin en Afrique du Sud, puis en septembre, à New York, lors de la dernière Assemblée générale des Nations unies.
Il s'agit - a déclaré le président cubain à la presse - "d'une visite qui consolide, renforce, diversifie et élargit les relations déjà historiques de fraternité, de solidarité et de coopération entre nos peuples et nos gouvernements".
Dans son discours d'ouverture, le président Ayatollah Seyyed Ebrahim Raisi a déclaré que "Cuba et l'Iran ont des visions communes sur différentes questions, en même temps que nous entretenons des relations dans différents domaines, et l'un des signes de cette coopération a été la production conjointe de vaccins, qui ont été très efficaces et fructueux".
Aujourd'hui", a déclaré M. Raisi, "nous avons signé des accords qui viendront compléter cette relation fructueuse dans des secteurs tels que l'agriculture, la médecine, l'exploitation minière et l'énergie, entre autres. Cela montre, a-t-il souligné, que les hautes autorités des deux pays ont la ferme volonté d'aller dans ce sens.
Le président iranien s'est interrogé sur la nécessité et la certitude de ces actions de résistance et de souveraineté des deux pays face aux sanctions auxquelles ils sont soumis par l'impérialisme, qui formule des exigences illégitimes pour maintenir son hégémonie, a-t-il dénoncé.
Face à ces sanctions, a rappelé M. Rasi, nos peuples ont répondu par la résistance et l'impérialisme n'a pas été en mesure de nous faire renoncer à nos principes. Face à ces actions, a-t-il ajouté, nos pays ont décidé d'y faire face en renforçant et en promouvant nos relations dans tous les domaines possibles, sur la base de nos capacités et de nos potentialités.
Díaz-Canel a souligné que Cuba et l'Iran proposaient des objectifs plus ambitieux, fondés sur la solidité des relations entre les deux pays et sur un critère commun élaboré par le président Rasi, à savoir la nécessité de s'unir et de tirer mutuellement parti du potentiel et de la créativité de nos peuples pour faire face aux sanctions injustes que l'impérialisme américain leur a imposées. (Source Présidence de la République)