La Havane, 6 décembre (RHC) L'exemple de Cuba aujourd'hui et son engagement social contre la violence de genre et pour l'égalité des femmes ont été mis en évidence à La Havane lors d'un atelier parlementaire qui s'est tenu au siège législatif national.
Les membres de l'Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (ANPP, parlement) et les représentants des entités gouvernementales cubaines et de l'Organisation des Nations Unies (ONU) ont discuté de la mise en œuvre des stratégies nationales sur cette question sensible.
La réunion, organisée par la Commission de la jeunesse, de l'enfance et de l'égalité des femmes de l'ANPP, a également vu la participation de la procureure générale de la République, Yamila Peña, et de fonctionnaires du ministère de la justice, de la Cour suprême du peuple, de la Fédération des femmes cubaines (FMC), parmi d'autres invités.
Selon un reportage de la télévision, la réunion a permis de reconnaître les progrès accomplis dans l'application des normes juridiques cubaines qui préviennent et punissent la violence de genre au sein de la famille.
Les participants ont également discuté de la mise en œuvre des accords du Conseil des ministres de l'île antillaise sur le sujet et du protocole d'action du bureau du procureur général, à l'appui du programme national pour l'autonomisation des femmes.
Teresa Amarelle, membre du Bureau politique du Parti communiste de Cuba et secrétaire générale de la FMC, , a détaillé les espaces créés dans le pays pour promouvoir la lutte contre la violence de genre et pour bannir ce qui, selon elle, reste un problème social très sensible.
Pour sa part, le coordinateur résident à Cuba du système des Nations Unies, Francisco Pichón, a reconnu qu'il s'agit d'un type de violence qui ne fait pas de distinction entre les pays, les cultures ou les systèmes politiques, car il a des racines très profondes dans les sociétés patriarcales. (Source : Prensa Latina).