Nations Unies, 9 janvier (RHC) Le premier vice-ministre cubain des Affaires étrangères, Gerardo Peñalver, s'exprimant aujourd'hui devant l'Assemblée générale, a estimé qu'un cessez-le-feu à Gaza était une priorité pour mettre fin au génocide d'Israël contre la population palestinienne.

Il a rejeté la paralysie du Conseil de sécurité de l'ONU à exiger la fin du conflit en raison de l'utilisation du veto américain pour soutenir son principal allié au Moyen-Orient.

Rien ne justifie la punition collective à laquelle le peuple palestinien est soumis aujourd'hui, en violation flagrante du droit international humanitaire, a insisté le représentant permanent de Cuba auprès de l'ONU.

La complicité des Etats-Unis avec Israël est évidente. Non seulement ils entravent la prise de décision du Conseil de sécurité, mais ils arment et alimentent la machine de guerre qui massacre le peuple palestinien, a dénoncé le diplomate.

L'abus du privilège antidémocratique du veto compromet encore davantage l'implication des États-Unis dans ce crime, a-t-il ajouté.

M. Peñalver a insisté sur la nécessité d'un cessez-le-feu face à la situation catastrophique de la population civile, "faute de quoi la communauté internationale sera le témoin inerte de l'extermination du peuple palestinien", a-t-il averti.

Le vice-ministre cubain a condamné les meurtres de civils, en particulier d'enfants, de femmes et de travailleurs humanitaires de l'ONU, les bombardements aveugles, la destruction de maisons, d'hôpitaux et d'infrastructures civiles, ainsi que la privation d'eau, de nourriture, d'électricité et de carburant pour la population palestinienne.

Tout cela, ainsi que les déplacements forcés, aggrave considérablement la situation humanitaire précaire résultant du blocus de la bande de Gaza, a-t-il déclaré.

Dans le même temps, il a rappelé le besoin urgent d'une solution globale, juste et durable au conflit israélo-palestinien, basée sur la création de deux États.

Le diplomate a réaffirmé la volonté de Cuba de contribuer aux efforts internationaux légitimes visant à mettre fin à la situation actuelle.

Il est temps d'agir maintenant pour que l'humanité l'emporte sur la violence et la barbarie, a-t-il souligné. (Source:PL)