Cuba se dote d'une nouvelle réglementation sur les soins aux personnes

Editado por Reynaldo Henquen
2024-10-17 08:50:07

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La Havane, 17 octobre, (RHC)- Avec l'application du Décret Loi 109, publié mardi dans le Journal Officiel de la République, Cuba cherche à consolider un Système National de Prise en Charge Intégrale de la Vie afin de garantir le droit des personnes à recevoir des soins et la reconnaissance sociale de ceux qui assument ces responsabilités.

Lors d'une conférence de presse, Teresa Amarelle, membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste de Cuba et secrétaire générale de la Fédération des femmes cubaines (FMC), a exprimé sa gratitude pour ce décret-loi, qui apportera une réponse à divers problèmes auxquels sont confrontées dans une large mesure les femmes cubaines. Elle a rappelé que dans bon nombre de cas, les femmes sont obligées de renoncer à leurs projets de vie pour assumer ces tâches.

La dirigeante a souligné le rôle de premier plan que la FMC devra jouer dans l'application de ces principes au niveau local, qui, même s'ils ne vont pas immédiatement combler ces lacunes, fourniront des outils juridiques pour réduire les inégalités en la matière.

Ces principes visent également la reconnaissance sociale du travail des soignants, qui dans de nombreux cas constituent des formes de travail non rémunéré.

Elle a indiqué que tout progrès réalisé dans cette direction viserait à promouvoir les questions couvertes par le Programme national pour la promotion de la femme, et que l'organisation serait responsable de sa réalisation et s'engagerait à écouter les sentiments de la société à cet égard.

Martha Elena Feitó, ministre du Travail et de la protection sociale (MTSS), a expliqué que le décret-loi 109 reflète la vision du pays et la volonté du gouvernement cubain de mettre en place une culture de soins responsable qui contribue au développement social et spirituel de la nation.

Elle a précisé que le système propose, en mettant l'accent sur les droits, le genre et l'inter-sectorialité, d'améliorer la qualité de vie de la population.

Elle a ajouté que cette perspective se fonde sur la reconnaissance du travail non rémunéré des personnes qui, au sein du noyau familial, accomplissent ces tâches, ainsi que sur le respect de leurs droits dans le cadre d'un double engagement social, à la fois envers les personnes qui ont besoin de soins et envers les soignants eux-mêmes.

Maria Molina, directrice adjointe du ministère du Travail, a souligné que la réglementation est confrontée à une série de défis importants en termes de vieillissement de la population, de migration et de conditions de vulnérabilité des noyaux familiaux.

Magela Romero, coordinatrice du réseau Soins à Cuba, a qualifié d'historique le moment de la construction d'un agenda qui reprend les acquis de la Révolution dans ce domaine, pour les adapter aux temps nouveaux.

"Ainsi, le bien-être de la population est à nouveau placé au centre de la politique et les principes envisagés dans la Constitution de la République et le Code des Familles sont respectés", a-t-elle ajouté.

 

Source : ACN

 



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