Erythrée : le blocus étasunien contre Cuba sape les fondements de l'ONU

Editado por Reynaldo Henquen
2024-10-30 09:28:19

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La Havane, 30 octobre, (RHC)- Le blocus de Cuba, en plus d'être moralement et politiquement inacceptable car il tente d'assujettir un petit pays pacifique, sape les fondements mêmes de l'ONU, a dénoncé lundi l'Erythrée devant l'Assemblée générale de l'ONU.

L'ambassadrice d'Asmara auprès des Nations Unies, Sophia T. Mariam, représentant le Groupe des amis pour la défense de la Charte des Nations Unies, a rappelé que plus de 30 résolutions approuvées par cette Assemblée pour mettre fin à cette mesure extraterritoriale n'ont pas suffi, et qu'au cours de ces trois décennies, le message a été percutant : les Cubains ont le droit de construire leur avenir à l'abri de toute ingérence ou pression.

Cependant, a-t-elle averti, ce blocus viole non seulement le droit des Cubains à gérer leurs affaires de manière souveraine et sans ingérence, mais il empêche également les autres États du monde de développer librement des liens commerciaux avec l'île caribéenne.

Elle a dénoncé le fait que le caractère punitif et extraterritorial de cette politique a été exacerbé comme jamais auparavant après la mise en application du titre 3 de la loi Helms-Burton en mai 2019, qui a ouvert la possibilité d'engager des poursuites devant les tribunaux des États-Unis contre des entreprises internationales opérant sur des propriétés nationalisées par l'État cubain.

« Cuba a été classée par les États-Unis comme un pays qui parraine le terrorisme, l'une des plus grandes calomnies jamais lancées contre une nation pour affecter sa stabilité. Il s'agit tout simplement d'un discours absurde et d'une des mesures les plus néfastes en vigueur pour multiplier les effets pervers du blocus», a d’autre part déclaré la diplomate érythréenne.

En raison de cette classification, a-t-elle poursuivi, La Havane est confrontée à de plus grandes difficultés pour effectuer des transactions bancaires internationales, recevoir des investissements ou demander des crédits.

 

Source : Prensa Latina

 



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